Dans cet épisode du podcast Vivre Paléo, tu vas apprendre:
- pourquoi l’état d’esprit est plus important que l’alimentation,
- que des bébés peuvent se laisser mourir,
- l’effet du stress sur ton corps,
- pourquoi les régimes ne durent qu’un temps,
- l’exercice tout bête pour rester motivé sur la durée.
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Transcript du podcast
Salut c’est julien et bienvenue pour l’épisode numéro deux du podcast vivre paléo.
Alors aujourd’hui on va voir un des points qui est souvent ignoré, même sous-estimé en matière de santé.
C’est vrai que quand tu es malade tu te diriges d’abord vers ton médecin, tu te diriges vers la médecine pour régler ton problème de santé quel qu’il soit.
Ensuite si tu es un peu plus, on va dire « cultivé », c’est à dire si tu es un peu plus renseigné dans le domaine de la santé, tu sais que l’alimentation est un pilier essentiel en matière de santé.
Donc la plupart du temps tu te diriges vers une alimentation un peu plus saine, que ce soit à titre de prévention ou même si tu veux te débarrasser de petits maux.
L’importance de l’état d’esprit
Mais un des points qui n’est pas beaucoup abordé, et même qui est parfois ignoré, c’est l’importance de ton état d’esprit sur ta santé.
C’est un point très important : tu as sans doute dû l’expérimenter par toi-même.
Par exemple le stress : quand tu es sous stress, ça influe sur ta santé. Tu as la boule au ventre, ça peut te déclencher des plaques rouges sur la peau, ça peut même déclencher des ulcères.
Ça ce sont des effets connus et puis aussi ça peut aller beaucoup plus loin : il y a des personnes qui littéralement se laisse mourir, l’expression mourir de chagrin n’est pas dite en l’air, ça arrive quel que soit ton âge et même ça arrive même chez les enfants, chez les nourrissons.
Quand les bébés se laissent mourir
J’avais lu dans un livre de Françoise Dolto, elle racontait le cas d’enfants de plusieurs nourrissons qui se laissaient mourir jusqu’à ce qu’évidemment elle renverse le processus.
Dans sa pratique, elle prônait le fait de parler vrai à tous les êtres humains et en particulier aux enfants, de leurs raconter la vérité, même si c’est une vérité atroce, dure du point de vue de l’enfant.
L’enfant a besoin de savoir, de connaître la vérité parce que même s’il ne comprend pas avec les mots, il perçoit le monde autour de lui en fonction des gestes, des intonations et donc quand, dans une famille, il y a une histoire que vivent ou qu’ont vécu les parents, l’enfant le ressent et ça influe également sur son comportement.
Et donc Françoise Dolto disait que si le nourrisson se laissait mourir à cause de l’histoire familiale, il fallait la raconter à cet enfant, raconter cette histoire, tout éclaircir, dire la vérité et voilà l’enfant, le nourrisson changeait de comportement et se remettait à se nourrir comme s’il était « guéri ».
Ton cas personnel
Voilà ça c’est pour l’anecdote que l’état d’esprit, les pensées ont un poids très très important sur ta santé.
Ce que toi tu as pu expérimenter d’ailleurs, c’est peut-être des petits coups de mou, des petits coups de blues, des petites déprimes et tu vois bien que dans ces cas là, ça a un impact sur ton alimentation.
Déjà, tu vois que dans ces moments là, peut-être que tu te nourris pas bien, t’as pas envie de faire d’efforts, t’as pas envie de prendre soin de toi donc tu manges la première chose que t’as sous la main.
Tu as peut-être plus envie de sucré parce que c’est vrai que le sucre c’est goutu, ça a un bon goût, on est attiré vers le sucre et ça a un côté réconfortant.
Et donc ça a un impact sur la façon dont tu vas t’alimenter, ça aussi un impact sur ton immunité, ça a déjà dû t’arriver quand tu relâches, quand tu relâches tout, les petits coups de blues, tu as ton immunité qui baisse c’est là que le plus susceptible « d’attraper » des virus.
En fait tu attrapes pas, tu les as déjà en toi mais comme tes défenses sont amoindries, tu subis l’action de ces virus.
Le stress chronique
Donc tout à l’heure je parlais du stress donc tu as d’un côté le stress qui vient, qui est ponctuel, qui vient de ton environnement.
Par exemple tu t’es fait un petit coup de stress parce qu il y a une voiture qui est passé près de toi, alors que tu es piéton, ça t’a donné un petit coup de stress mais c’est parti, c’est ponctuel, c’est pas ce genre de stress là qui va porter atteinte à ta santé.
C’est plus le stress que tu te crées, plus ou moins en te faisant du souci, en te préoccupant de choses qui ne sont pas encore arrivées, des choses dont tu crains qu’elles n’arrivent et qui finalement n’arrivent pas.
D’ailleurs il y a un livre qui recueillait le témoignage de plusieurs centaines de personnes en fin de vie, enfin en bonne santé, certaines en bonne santé, d’autres moins mais des personnes âgées en fin de vie et la question qui leur était posée, c’était « quelle est la chose qu’il regrettait le plus » et je crois que la réponse qui ressortait le plus souvent c’était « d’avoir passé autant de temps à s’inquiéter », à se faire du souci et en plus pour des choses qui n’arrivaient pas forcément.
Donc en plus de te créer du stress, qui a un impact sur ta santé, en plus c’est un regret que beaucoup, que la majorité des personnes ont en fin de vie.
Donc tu vois encore une fois que l’état d’esprit c’est quelque chose de primordial et pourtant on n’en parle pas, du moins pour tout ce qui est santé au niveau alimentaire, on n’en parle pas.
L’état d’esprit pour réussir
Alors que c’est très lié dès lors qu’on parle de santé, même d’alimentation saine, il faut aussi parler de l’état d’esprit.
Parce que si on adopte une alimentation sans avoir le bon état d’esprit, et bien ça ne durera pas.
L’état d’esprit influe sur la réussite de l’adoption d’une alimentation, même d’un style de vie sain et ça influe également sur la motivation.
D’ailleurs je pense que c’est une des raisons, même la raison qui explique que beaucoup de personnes ne tiennent pas « un régime ».
C’est vrai que beaucoup de personnes qui utilisent un régime restrictif pour perdre du poids, mais même des personnes qui ont toute la bonne volonté du monde, notamment je veux parler d’une alimentation paléo, une personne qui veut vraiment changer les choses et qui adopte une alimentation paléo, et bien il se peut, et ça arrive bien souvent, qu’elle abandonne parce qu’elle n’a pas le bon état d’esprit qui lui permet de réussir, de rester motiver.
Après ça n’a rien à voir avec les coups de blues dont je parlais tout à l’heure parce que le moral c’est cyclique, on peut pas, on ne peut jamais être au top, tout le temps.
D’ailleurs c’est mon cas, comme tout le monde j’ai des petites baisses de moral, et dans ces cas là, je te le dis j’ai pas une alimentation parfaite.
Il y a des fois où je suis pas paléo, j’ai déjà eu des périodes de plusieurs semaines où paléo je le faisais plus ou moins, je le suivais plus très strict, ça restait sain, mi-sain, mi-junk mais bon ça dépend du moral, du moral qui lui est cyclique.
Donc tout ça pour te dire encore une fois : ton état d’esprit est le facteur clé, que ce soit pour ta santé ou pour mettre en place les bonnes pratiques santé et aussi pour tenir dans la durée.
Les cyles du moral
Je pense pas que ce soit possible de ne pas avoir de baisse de moral, parce que c’est comme tout, que ce soit dans la nature il y a des cycles, quels qu’ils soient, nous aussi nous subissons des cycles, puis au niveau moral c’est normal qu’on ait des moments plus enthousiastes et d’autres moins enthousiastes.
Mais la plupart du temps, quand les personnes ont une baisse de moral elles ne vont, c’est normal, plus suivre leurs bonnes pratiques santé et le problème c’est que, quand leur moral revient, donc le cycle reprend dans le sens positif, ces personnes là ne reprennent pas les bonnes habitudes et ne reprennent pas leur alimentation saine. Alors pourquoi?
Ces personnes ont perdu la motivation initiale qui les avait fait démarrer, qui les avait fait changer d’alimentation en premier lieu et donc ça, ça montre que cette motivation initiale n’était pas suffisamment forte.
La motivation est insuffisante
Je prends un exemple : beaucoup de gens sont intéressés par la perte de graisse, très rapidement, parce qu’elles ont une échéance qui va arriver, par exemple un mariage.
Donc ils doivent, si c’est une femme, elle doit être bien dans sa robe si c’est un homme: bien dans son costume et donc une fois l’échéance passée la personne n’a plus la motivation initiale pour continuer à utiliser les bonnes pratiques santé.
Ensuite la motivation initiale peut être la nouveauté, je sais ça a été mon cas, si j’ai aussi rapidement démarré le paléo c’est parce qu’il y avait un effet nouveauté. Et donc beaucoup de personnes commencent cette alimentation (ou une autre), commencent des pratiques saines par nouveauté et après une fois que c’est passé, dû au fait cyclique de l’humeur, du moral, elles vont abandonner parce que cette motivation initiale de la nouveauté aura disparu, puisque elle aura expérimenté ce qu’elle a commencé donc il y aura plus le facteur nouveauté.
Donc dans ce cas là comment faire pour vraiment avoir une une motivation qui reste présente malgré les cycles d’humeur qu’on peut avoir et qui sont inévitables?
Survivre aux baisses de moral
Pour avoir une motivation forte, il faut que tu te questionnes sur le pourquoi.
Pourquoi tu veux faire ça, vraiment.
Admettons, on va prendre un objectif classique qui est « je veux perdre du poids ».
Si tu me connais tu sais que j’aime pas trop ce terme parce que le poids c’est pas très bien défini. Perdre du poids : tu peux perdre de l’eau, tu peux perdre du muscle, tu peux perdre de la masse osseuse et aussi tu peux perdre la graisse donc c’est pour ça qu’il vaut mieux parler de perdre de la graisse donc je referme la parenthèse.
Si une personne a pour objectif de perdre de la graisse, pour définir son pourquoi, c’est une technique qui s’appelle les 5 pourquoi où tu te poses la question « pourquoi? » après chaque réponse.
Donc premier pourquoi « pourquoi tu veux perdre de la graisse? » disons « pour me sentir mieux dans ma peau ».
« Pourquoi tu veux te sentir mieux dans ta peau? » « parce que ça me donnerait une meilleure estime de moi ».
« Pourquoi tu vas voir une meilleure estime de toi? » « parce que je veux plaire à mon compagnon ou à ma campagne » etc…
Et à chaque fois que tu donnes une réponse, tu te reposes encore la question pourquoi.
En général, en 5 pourquoi tu arrives à une raison vraiment puissante, qui reste.
C’est une raison vraiment importante pour toi et cette raison là restera en toi malgré les cycles, au niveau de l’humeur, que tu pourras avoir, les cycles au niveau de ton état d’esprit.
Et donc ce pourquoi il sera bien plus important que le premier qui était de perdre de la graisse.
Vivre longtemps et en bonne santé?
Ensuite en matière de santé il y a pas mal de personnes qui veulent, qui adoptent une alimentation paléo pour pouvoir vivre longtemps et en bonne santé.
Tu vois là aussi on peut appliquer la technique des 5 pourquoi parce que c’est assez évasif comme réponse.
Donc « pourquoi tu veux vivre longtemps et en bonne santé? » « pour pouvoir être autonome et ne pas dépendre de quelqu’un dans un âge avancé ».
« Pourquoi tu veux pas être dépendant? » « parce que j’ai pas envie qu’on me fasse manger à la cuillère et qu’on m’essuie le derrière quand je suis passé aux toilettes ».
Tu vois là, on a des raisons qui se rapportent à la fierté, à la fierté d’être autonome, qui sont bien plus importantes, qui te parlent bien plus que le fait de vivre longtemps et en bonne santé.
Jouer comme un enfant…
Ensuite pour ma part, mon pourquoi j’adopte des pratiques saines c’est parce que j’ai envie d’être en forme pour pouvoir jouer avec ma fille.
Les enfants tu le sais ils sont pleins d’énergie. Et moi je sais qu’à une époque, ça me faisait mal au coeur d’être crevé dans l’après midi et ne pas pouvoir jouer avec elle. Alors qu’en ayant une alimentation saine, déjà tu as un regain d’énergie, tu te sens en forme, t’as pas mal et tu ne peux que jouer avec les enfants.
Tu peux te permettre de les soulever, t’es en forme physique, tu as de la force, voilà tu peux jouer avec les enfants sans retenue et sans avoir mal et sans te dire que tu peux pas, sans priver ton enfant déjà, mais toi aussi ça te fait du bien de voir que tu n’as pas à te restreindre sur ça.
… même en étant grand-parent
Je parle d’enfant mais si tu es à un âge où tu as des petits enfants c’est pareil, c’est pas parce que tu es grand père ou grand mère que tu ne peux pas jouer avec des enfants d’une manière qui demande un petit effort physique.
Ça c’est un modèle qu’on voit le plus souvent, c’est que les grands parents ne font pas ça, mais c’est pas une fatalité, en ayant le bon style de vie, la bonne alimentation, tu donnes à ton corps tout ce qu’il faut pour être en forme et ça t’empêche pas de jouer avec des enfants même dans des jeux qui demandent un peu plus d’effort physique.
Ta mission si tu l’acceptes
Donc j’ai un petit exercice pour toi si tu l’as pas encore deviné : il faut que tu définisses, que tu détermines ton pourquoi.
Si tu as envie vraiment d’adopter des bonnes pratiques santé, si tu veux être en forme et en pleine santé : trouve ton pourquoi.
Tu viens avec la première réponse qui te vient. Si tu adoptes par exemple l’alimentation paléo, répond à cette question : pourquoi tu veux adopter l’alimentation paléo? et à cette réponse que tu donnes, tu te reposes encore la question pourquoi, et tu y réponds et ainsi de suite jusqu’à atteindre environ 5 pourquoi.
C’est une moyenne, tu peux arriver à ta raison forte avant, comme tu peux y arriver après mais vraiment fait cet exercice là, ça te donnera une force, une motivation très très forte qui ne s’envolera pas au premier coup de blues venu.
Alors évidemment pendant ce coup de blues là, ton alimentation va changer et peut-être que tu seras tenté par des choses. C’est pas grave l’important c’est qu’à la fin de ce cycle, quand ton moral reviendra, tu auras toujours ce fort pourquoi avec toi, qui te permettra de repartir de plus belle.
Voilà c’était tout pour ce podcast et je te dis à très bientôt.