Si vous cherchez un livre traitant de la santé et qui sorte de la pensée unique, c’est bien du côté de Thierry Souccar qu’il vous faut regarder. Son livre « Lait, mensonges et propagande » avait déjà jeté un pavé dans la mare et mis en émoi toute l’industrie laitière. Un des derniers livres de sa maison d’édition, « Cholestérol, mensonges et propagande », a lui aussi agité la petite communauté de médecins français (et les fabricants de médicaments).
Aujourd’hui, vous allez découvrir Le mythe de l’ostéoporose, de Thierry Souccar.
Thierry Souccar est un journaliste scientifique et il le prouve avec son ouvrage qui est à la fois une enquête journalistique sur les dessous de l’industrie pharmaceutique mais aussi un véritable document scientifique sur les vrais et faux moyens de prévenir les fractures osseuses.
Table des matières
Première partie – L’ostéoporose : un épouvantail à bon compte
La maladie qui profite à tous
La mesure de la densité osseuse : un dépistage inutile et coûteux
Comment la mesure de la densité osseuse a créé une nouvelle maladie
Deuxième partie – Des traitements globalement inefficaces et potentiellement dangereux
De la lessive anti-redéposition aux médicaments de l’os
La grande cuisine des essais cliniques
Les bisphosphonates : des bénéfices pour les laboratoires, pas pour les patientes
Les bisphosphonates : un traitement à haut risque
Protelos : une saga française
Laitages : on ne peut même plus compter sur ses « amis pour la vie » ?
Lait, diabète, cancer et Parkinson
Une indigestion de calcium
Traiter ou pas ?
Troisième partie – Comment prévenir les fractures
Pourquoi un os se casse
Le message anti-fractures des peuples oubliés
Comment prévenir les chutes
Un programme nutritionnel contre les fractures
L’alimentation en pratique
Résumé du livre
Les deux premières parties du livre constituent une véritable enquête sur les dessous de cette industrie du « traitement » de l’ostéoporose.
Vous connaissez la DMO (Densité Minérale Osseuse) ? C’est une mesure de votre densité osseuse, dont la valeur ne permet pas de prévenir les fractures osseuses et qui amène à traiter des personnes qui n’en ont pas besoin. C’est le Graal de l’industrie pharmaceutique. Il suffit que votre DMO soit en dessous d’un seuil arbitrairement choisi pour que vous vous voyez prescrire un traitement qui va empirer votre état.
Alors oui, votre DMO va augmenter avec le traitement, mais un os plus dense n’est pas synonyme d’os plus solide. Vous trouvez ça contradictoire ? Autant que manger gras ne fait pas grossir ?
Vous avez déjà dû tenir un bâton en bois par ses deux extrémités, exercer une pression dessus et le voir se courber avant de se casser. S’il avait été plus sec, plus rigide, il se serait cassé avec une courbure moindre. C’est le même principe pour vos os : pour résister aux pressions qu’ils subissent, vos os doivent être « souples », ils doivent pouvoir courber un petit peu pour absorber les chocs, sinon ils se cassent. Les traitements proposés augmentent la rigidité de vos os : la densité augmente mais pas la flexibilité, ils deviennent plus cassants.
Une industrie pharmaceutique qui tient les rênes
Vous trouvez ça énorme ? Ce n’est rien à côté de ce que vous apprend l’enquête sur le lobbying et les conflits d’intérêts qui existent sur ce marché pour littéralement créer une maladie imaginaire.
Des lobbys bien influents également sur le marché du lait, dont vous ne devez rien attendre pour améliorer la qualité de vos os. Faites du lait votre source de calcium préférée et vous vous retrouverez avec des problèmes de santé supplémentaires. Outre les méfaits du lactose, de la caséine et de l’insuline bovine pouvant provoquer maladie de Parkinson, cancer, diabète et maladie auto immunes, le lait acidifie votre corps. En réaction, votre corps rétablit votre pH en décalcifiant votre squelette. C’est le paradoxe du calcium : les études épidémiologiques montrent que les populations les plus grandes consommatrices de produits laitiers sont les plus affectées par les fractures du col du fémur.
De plus, la bio disponibilité du lait n’est que de 30 % : vous n’assimilez que 30 % du calcium laitier que vous absorbez, alors que la biodisponibilité dépasse facilement les 50 % avec les eaux minérales ou des légumes comme le chou.
Une solution paléo
La troisième partie du livre vous apporte les solutions pour prévenir les factures.
Et la meilleure façon d’améliorer la qualité de vos os et bien c’est de vivre paléo ;-). Bon, ce n’est pas exactement écrit comme cela dans le livre. En revanche il est décrit de vivre comme un chasseur-cueilleur.
Une grande consommation de légumes apporte leurs vitamines : saviez-vous que le potassium, la vitamine D et le magnésium sont aussi importants que le calcium pour vos os ?
L’activité physique est importante car elle exerce des forces sur vos os. Ces derniers sont « vivants », votre corps s’adapte aux conditions que vous lui soumettez (loi de Wolf) et vos os se renforcent. Pas besoin de soulever des kilos de fonte, une activité régulière comme la danse suffit à vous renforcer mais surtout à améliorer votre équilibre. Car le seul indice fiable qui permet de prévenir les fractures osseuses : c’est la chute.
Pour prévenir les fractures osseuses, le meilleur outil est un questionnaire évaluant le risque de chute, et ce dernier n’utilise ni votre DMO, ni votre consommation de produit laitiers…
Que ce soit dans les articles de ce blog ou dans les livres que je vous propose, je veille à ce que les sources scientifiques soient nommées. C’est plus de 200 références scientifiques et rapports officiels qui justifient les propos de ce livre.
Vous voulez connaître les dessous de l’industrie de l’ostéoporose ? Vous voulez les solutions détaillées pour prévenir les fractures ? Alors lisez Le mythe de l’ostéoporose, de Thierry Souccar.