Vivre paléo ou vivre comme nos ancêtres préhistorique peut sembler totalement en décalage avec notre société et donc impossible à appliquer. Pour atteindre ce but, il ne s’agit pas de changer d’alimentation de but en blanc, mais de progressivement tendre vers une meilleure hygiène de vie, dont l’application correspond à nos possibilités financières, notre personnalité et aux spécificités de notre corps.
Après ces 3 premiers mois, je dresse un bilan intermédiaire.
Un premier mois difficile
Des fêtes familiales me mettent dès le début en difficulté, notamment :
- une soirée pizza dont je me tire en mangeant le moins de pâte possible, un nombre de part limité et pas de soda.
- Un repas de baptême au cours duquel je peux étonnamment respecter l’alimentation paléo jusqu’au fromage, là je mange un peu de pain pour accompagner le chèvre. Je me lâche complètement sur les choux à la crème de la pièce montée.
Malgré ces événements exceptionnels, je ne grossis pas et je continue à appliquer le régime en toile de fond (à plus de 80%). Je bannis toute céréale, sucre et produits laitiers de mon alimentation de base. Je n’en mange qu’occasionnellement quand il s’agit de produits que j’estime de qualité :
- pain aux noix, brioche/kouglof faits maison, 2 fois en un mois
- pain tradition du boulanger, moins de 50g, 1 fois max par semaine
- mozzarella (di buffala), 125g par semaine
- yaourt vanillé maison, 2 à 3 fois par semaine
- chocolat noir 70% minimum, 1 carré par jour
Le fait de me priver de pain, sucre, gâteaux, produits laitiers m’a rendu plus exigent envers ces produits là quand j’en ai envie. C’est pour ça que je ne mangerai plus jamais du pain de mie industriel, de brioche en emballage plastique ou encore un gâteau au chocolat et céréales insipide (quand il n’est pas outrageusement sucré). Je préfère me réserver pour des vrais moments de plaisir avec un produit excellent.
Malgré ce régime en demi teinte pendant un mois, j’ai déjà des effets remarquables :
- j’ai perdu du gras de façon très visible autour sur la ceinture abdominale, jambes et fesses : je suis passé d’un 40 à un 38. Moins visible ma perte au niveau des pectoraux et du dos (ma chemise me serre moins).
- un effet inattendu : je n’ai plus du tout la peau grasse. J’aurais aimé le savoir pendant mon adolescence, période où mon acné était très prononcé.
- je n’ai plus de coup de barre l’après midi. Mais cela est plus flagrant le week-end: ce fameux coup de barre du week-end, que j’attribuais à la baisse de tension, au relâchement suivant la semaine de travail, et qui désormais n’est plus. Du coup, je suis en pleine forme tout le temps (surtout le lendemain d’une séance de sprints fractionnés)
- je n’ai plus de problème de digestion
Le rythme de croisière
Au cours du deuxième mois, je suis beaucoup plus strict :
- je mange moins d’aliments « interdits »
- je commence lentement l’activité physique
Je suis beaucoup plus ouvert à mon corps et à mes sensations.
C’est ainsi que je me suis rendu compte que mon corps s’est déshabitué du blé : lorsque je mange tout seul un produit à base de blé (donc qui ne sera pas mélangé à autre chose dans l’estomac), et je vous parle d’un bon produit artisanal comme une tarte aux fruits maison ou pain tradition boulanger, j’ai l’estomac qui me brûle très rapidement. Et je me sens barbouillé avec un produit laitier (yaourt, fromage blanc, sauf le fromage)
Cela me confirme dans mon choix de ne plus utiliser ces produits comme base alimentaire et de ne les consommer que pour le plaisir des papilles.
La montée en puissance
Au cours du troisième mois, je fais vraiment de l’activité sportive dans des intervalles de temps courts :
- pour la musculation, je faisais auparavant un exercice jusqu’à l’échec puis je vaquais pour y revenir. Maintenant je les enchaîne après 30 secondes.
- pour les sprints, je fais 2 sessions par semaine au lieu d’une.
Les résultats ne se sont pas fait attendre:
- j’ai obtenu ma 3e ligne d’abdos (Victoire!! plus qu’une)
- j’ai gagné en force et en souffle : je monte désormais 6 étages (6×20 marches) sans être essoufflé.
Pour le temps que j’y consacre, je suis très satisfait du résultat.
Le tuning
Je me suis lancé le défi d’adopter la vie paléo pour au moins un an. Ayant bien intégré les concepts, je compte faire quelques petits réglages au cours des 3 prochains mois en :
- augmentant mon métabolisme en intensifiant mes entraînements, sans pour autant y passer plus de temps.
- notant mon alimentation et m’assurant que mes apports en minéraux et vitamines sont suffisants.
Le bilan
Maintenant que j’ai pris conscience des effets désagréables du pain et des produits laitiers (sauf le fromage), ces produits que j’affectionnais tant ne me manquent pas tellement au quotidien. Concernant les produits sucrés comme les gâteaux, ils ont un effet « alourdissants », au sens qu’une bouchée me pèse vite sur l’estomac, même si le goût demeure excellent.
Au final, je suis tellement en forme grâce à ma nouvelle vie que l’absence de ces produits n’est pas très importante. Je me garde malgré tout des petits plaisirs car je sais qu’ils ne mettrons pas en péril ma santé, mon corps et ma ligne.
Je me suis imposé de ne pas dépasser un grand plaisir par semaine (je suis bien en dessous, je dois être à 2 environ par mois, par manque d’occasion) un grand plaisir étant par exemple :
- un fromage de chèvre accompagné de pain et de vin rouge.
- une part de gâteau
- un repas japonais : 6 à 8 maki, sashimis illimités, pas de sushi (il y a trop de riz)
Et un petit plaisir par jour :
- 1 carré de chocolat noir à plus de 70%
Un autre avantage de ne plus être habitué aux céréales est que désormais, une quantité moindre de pain/gâteau me câle plus vite qu’auparavant. Je peux donc manger moins qu’avant tout en me faisant autant plaisir (sinon plus, vu que je sélectionne de très bon produits)
Et vous? Qu’est ce qui vous empêche de faire le premier pas paléo?