Une petite histoire pour vous inspirer

Dernière mise à jour: 3 octobre 2013 5 Commentaires

Aujourd’hui j’ai envie de vous raconter une histoire qui m’est arrivé l’hiver dernier. J’étais retourné dans le sud, dans ma ville natale de Carcassonne. C’était les vacances, donc l’ambiance était plutôt détendu, sereine, en mode on profite de la vie, le mode par défaut de vivre paléo, même si ce n’est pas évident à faire au quotidien…

Aimez-vous les histoires inspirantes ?

Des courses tout à fait banales

Le matin du 31 décembre, je vais chez le boucher pour acheter de la viande. Rien qu’en rentrant dans la boutique, l’accent chantant à couper au couteau me remet dans l’ambiance du sud… je m’entends retrouver un peu plus le mien. Il fait soleil, un peu frais (environ 10°C), mais ce sont les vacances, on est relax, pas besoin de stresser, même s’il y a du monde qui fait la queue. Cela donne l’occasion de regarder les autres produits artisanaux, ceux dont l’odeur et l’apparence vous donnent faim à eux seuls.

Lorsque vient mon tour, je demande du rumsteck. Le boucher regarde le gros morceaux de viande de sa vitrine et se dit à haute voix qu’elle est un peu haute (entendez moins tendre). Là il part en chambre froide et revient avec un morceau encore plus énorme, un morceau qu’il estime plus digne de son client (qu’il n’a jamais vu auparavant). Tout fier de sa barbaque, il me coupe de bons morceaux.

La morale à retenir

Que devez-vous retenir de cette histoire ? Comme dans toute histoire, il y a une morale. Elle est que si vous ne connaissez pas le produit, alors apprenez à connaître ceux qui vous le vendent.
Le boucher aurait pu aussi bien me vendre la viande du morceau en vitrine sans que je me rende compte de sa qualité. Donc apprenez à différencier les personnes qui veulent juste écouler leur stock de ceux qui sont fiers de donner le meilleur à leurs clients. Pour le coup, j’ai eu de la chance de tomber d’emblée sur une personne qui aime son métier. Mais ce n’a pas toujours été le cas. Sur les marchés, beaucoup de maraichers vous servent les fruits, parce que côté présentation ils sont nickels, mais de l’autre ils commencent à se gâter. Ok ! Ils écoulent leur stock, mais ils perdent un client à vie !

Comment choisir ceux qui vous vendent

Mais alors comment trouver ces perles rares ? Il n’y a pas 36 solutions : vous devez aller à leur rencontre, discuter avec toutes les personnes, de leur métier, de leur produit. Faites-les parler d’elles. Vous verrez rapidement si votre interlocuteur est un passionné, s’il aime son métier ou s’il n’est qu’un vendeur voulant écouler sa marchandise.
Allez sur les marchés, arpentez les rues d’artisans et discutez pour vous constituer une liste des meilleurs. Non seulement vous prendrez un bon bol d’air frais, mais en plus vous ferez une bonne marche plus ou moins chargée, et vous socialiserez, le tout visant à vous détendre et à améliorer le 2e pilier de votre santé.

Vivre paléo est un choix de vie. Vous devez changer d’alimentation, la façon de faire vos courses et la façon de faire du sport. C’est un grand changement et cela demande au début un peu de temps pour s’y adapter. Mais cela doit rester un plaisir. Lorsque vous cherchez une source alimentaire fiable, votre quête doit rester un plaisir. Vous devez trouver un intérêt dans chaque chose que vous faites pour améliorer votre vie.

Et surtout, cela ne se passera pas sans que vous passiez à l’action. Qu’avez-vous prévu de faire ce week end ?

5 commentaires

Nathalie dit: 3 octobre 2013 à 18 h 07 min

Pas acheter de la viande de bœuf pendant quelques semaines, car cas de botulisme ici 🙂

magda dit: 4 octobre 2013 à 10 h 56 min

Je pense avoir déjà effectué tous ces changements, il y a 10 ans, quand la surcharge pondérale et les ennuis de santé m’ont en quelque sorte donné un « gros coup de pied au postérieur ».

C’est fou comment d’un seul coup, d’une geek intrépide, je suis devenue une sportive, certes poussive d’abord, puis au fur et à mesure, ça allait vers un mieux.

Et idem pour la nutrition, rapidement ancestrale mais « carroufistique », pour devenir petit à petit, bio et/ou marché, de bonne qualité… mais, malheureusement de plus en plus chère.

C’est le tribut à payer pour être mince et en bonne santé. J’y ai gagné un certain raffinement quand à des goûts et des textures des aliments.

Margaux dit: 4 octobre 2013 à 10 h 58 min

Salut Julien!

Des adresses sur Paris que tu recommandes?

Mel de www.caloriepholie.com dit: 5 octobre 2013 à 11 h 52 min

Salut Margaux

en region parisienne, pour ma part je me fournis en viande extra bonne, de petits producteurs locaux, auprès de ma Cueillette (Chapeau de paille), il y en a un peu partout et elles font souvent ferme en même temps.
les produits sont excellentissimes, et même prix voir moins cher qu’en supermarché!!

Mel de http://www.caloriepholie.com

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