VP 011 : Action, chercheur d’or et prisme journalistique

Dernière mise à jour: 11 mars 2018 1 Commentaire

Dans cet épisode du podcast Vivre Paléo, tu vas apprendre:

  • 3 leçons importantes pour ton épanouissement,
  • pourquoi j’avais rien préparé pour cet épisode « freestyle »,
  • pourquoi tu devrais faire une diète médiatique,
  • pourquoi l’humanité peut dire merci à Jean-Pierre Pernaut

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Les ressources mentionnées

L’épisode sur la gratification immédiate

L’épisode sur l’importance du stress et de l’état d’esprit

L’épisode sur le rituel

Transcript du podcast

Salut c’est Julien et bienvenue pour l’épisode numéro 11 du podcast vivre paléo.

Alors aujourd’hui ça va être un petit peu l’épisode freestyle parce que j’ai pas préparé de sujet particulier.

Enfin si j’en avais préparé un mais en le relisant tout à l’heure, ça m’a pas trop inspiré, je ne le sentais pas et donc plutôt que de rien faire je me suis dit, tiens si j’essayais comme ça, j’allume le micro, je parle et on voit ce qu’il en sort.

Peut-être qu’il en sortira quelque chose d’intéressant pour toi, peut-être que rien du tout, peut-être qu’on va parler pendant 20 minutes et qu’il n’y a rien d’intéressant qui va sortir, je sais pas on va voir ce que ça donne.

Mon objectif avec ce podcast

Et en fait, en commencant le podcast, pour les premiers épisodes il y avait un petit peu de montage parce qu’il y a des blancs, parfois j’ai des « heu » prolongés.

Et donc c’est vrai qu’un des buts à moyen terme c’est de pouvoir enregistrer une session sans couper, sans faire de montage pour que ça soit un peu plus fluide.

Peut-être que tu as déjà remarqué dans les épisodes précédents qu’il y avait des coupures, j’ai des tics de langage, j’ai remarqué, hormis les « heu » j’emploie beaucoup de « donc », de « voilà » c’est les choses dont j’ai pris conscience et c’est vrai qu’en parlant j’essaie de corriger ça.

Mais pour en revenir à toi, j’espère que quelque chose d’intéressant va sortir de ce podcast là.

Première leçon à tirer

Ca fait quoi, 2 minutes que je parle dans le vent et il n’y a rien qui est sorti, peut-être au début, l’histoire même de la génèse de cet épisode là : on peut en tirer une leçon qui est de ne pas faire les choses quand on les sens pas, mais de les faire quand même.

Alors si t’as pas compris moi non plus :-).

Si voilà, en fait ne pas faire les choses, j’avais préparé, je voulais enregistrer un épisode aujourd’hui sur un sujet particulier et donc ce sujet je ne le sentais pas particulièrement et donc je l’ai pas fait mais je l’ai fais quand même.

C’est à dire j’ai pas fait le podcast sur le sujet prévu, mais je le fais quand même, le podcast, mais sur rien parce que j’ai pas de sujet et j’ai toujours rien qui en ressort mais bon on va voir ce qu’il en sort.

Et donc c’est peut-être quelque chose que tu pourras retirer de cet épisode là c’est que s’il y a quelque chose que tu aimes bien faire, parce que le podcast c’est quelque chose que j’aime faire, si t’as quelque chose que tu aimes faire mais que tu le sens pas, ne le fais pas mais fais-le autrement.

Change quelque chose et vois ce qu’il en sort, parce que comme toujours ce qui est important c’est l’action, c’est le fait d’agir.

Peu importe ce qu’il en ressort, c’est le fait d’agir, d’apprendre de ce qu’on fait et puis a posteriori, analyser ce qu’on a fait pour essayer d’en retirer quelque chose de positif.

De façon plus générale dans toute expérience, tout événement qui arrive dans ta vie, il faut essayer d’en tirer quelque chose de positif, dans ce qui s’est passé.

Bon ben c’est pas trop mal ça non? bon on continue peut-être qu’il ya quelque chose de plus intéressant qui va sortir.

Le chercheur d’or

Peut-être que t’es comme le chercheur d’or, je pense à ça parce que ce podcast, c’est un peu comme toute masse d’informations que tu peux trouver.

Quand tu cherches quelque chose en particulier, t’as pas mal de masse d’informations à creuser, comme le chercheur d’or soulève pas mal de masse de terre, de cailloux pour dénicher la pépite.

Et c’est pareil avec la masse d’informations qu’on a, de plus en plus il faut donner des pelletées pour retirer la masse qui n’est pas intéressante, la masse d’informations qui n’est pas intéressante, pour décrocher une pépite.

Voilà bon j’espère que dans tout le blabla que j’ai fait là, peux être que tu auras une pépite.

C’est vrai que les pépites ça dépend aussi d’où tu en es dans ta vie, pour une information, elle sera pas pertinente selon le niveau où tu en es, dans ta vie.

C’est comme quand tu lis un livre (développement personnel ou même business) qui te permet de t’améliorer sur un point, donc un livre duquel tu tires un enseignement.

La première fois que tu le lis, il y aura certains points de ce livre là qui vont te frapper, qui vont te toucher, qui vont te parler.

Et quand tu reliras ce livre deux ans plus tard, deux ans au cours desquels tu vas continuer à grandir, tu vas peut-être affiner ta vision du monde, tu vas voir les choses différemment et quand tu reliras ce livre au bout de deux ans par exemple et bien peut être que ce seront d’autres points, peut-être même sûrement, d’autres points de ce livre qui vont te frapper, que tu n’avais pas vu, que tu n’avais pas retenu lors de la première lecture et qui là, vont te parler et vont apporter encore plus.

Deuxième leçon à tirer

Donc là peut-être une nouvelle pépite pour toi, qui est quand tu fais des recherches dans un sujet notamment sur l’alimentation, quand tu fais des recherches, tu vas avoir une masse d’informations à trier mais faut pas te décourager puisque à un moment tu vas trouver une pépite, tu vas tomber sur une pépite qui va vraiment t’apporter, va faire un grand changement dans ta vie.

Et cette petite pépite là, tu ne l’aurais pas eu, si avant, tu n’avais pas fourni tout cet effort pour la trouver.

Si tu te souviens de l’épisode numéro 3 dans lequel on parlait de tout ce qui est gratification immédiate, le fait d’avoir des résultats de suite, plutôt que de faire un long chemin au cours duquel tu apprends, dans cet épisode là on parlait du chemin qui est plus important que la destination.

Et c’est vrai que tu apprends beaucoup sur le chemin, dans l’adversité, dans les difficultés, dans le travail.

Par exemple le fait de soulever des pelletées pour ce qui est du chercheur d’or, le fait de soulever des pelletées effectivement, il a pas son or mais qu’est-ce que cela lui apporte pendant ce temps là?

Ça le renforce au niveau physique, peut-être que ça l’aide un petit peu à se concentrer sur ce qu’il fait, le fait de se concentrer vraiment sur sa tâche, ça lui permet de prendre du recul.

On en avait parlé dans un épisode précédent, c’est une sorte de méditation, lorsque tu te concentres vraiment sur une chose, tu ne penses plus aux petits tracas de la vie ou tracas un peu plus important, et c’est en ça que c’est une médiation, la médiation c’est pas ne plus penser, c’est se focaliser sur le corps pour justement se couper des pensées.

Séparation du corps et de l’esprit

Et d’ailleurs ça me permet de rebondir par rapport à l’épisode précédent dans lequel on parlait du confort moderne et le problème, c’est pas tant le confort moderne mais c’est par rapport à la modernité et au fait qu’on soit, notre civilisation soit de plus en plus évoluée au niveau technologique.

On a tendance à glorifier l’intellectuel donc les pensées, l’intellectuel et vraiment le séparer du corps, le séparer de notre partie animale, comme si notre partie animale était, on va dire bâtarde, pas noble et que le côté intellectuel était noble.

Et cette séparation tu le vois bien c’est nocif : dès lors que tu te « sépares de ton corps », que tu le « rejettes » et que tu valorises l’intellectuel, les pensées, même si les pensées, c’est ce qu’il fait de nous des humains, qui nous distingue du reste de la nature, donc le fait de se couper de son corps, ça nous confine dans nos pensées.

Et bien souvent avec nos vies stressantes, être confiné dans nos pensées, ça nous confine dans notre stress et du coup, ça je t’en ai parlé dans l’épisode numéro 2 où l’état d’esprit, les pensées, le stress ça a un impact considérable sur ta santé et donc le fait de se couper de son corps, ça nous confine, ça nous contient dans des pensées, dans du stress, dans des pensées négatives.

Et donc la méditation c’est pas se couper de ses pensées, c’est pas ne plus penser, c’est retrouver son corps, c’est se repositionner à son corps, dans ses sensations et se réconcilier avec son corps pour vraiment souffler un petit peu de toutes les pensées qu’on peut avoir.

Et si ça ça t’intéresse je te renvoie l’épisode numéro 6 dans lequel on parlait de prendre le temps, la mise en place de rituels, c’est un premier pas pour se repositionner dans son corps, pour faire une sorte de méditation sans pour autant s’asseoir par terre, en tailleur, fermer les yeux et pousser des bruits bizarres.

Donc voilà ça fait déjà deux sujets différents, j’espère que ça t’apporte quelque chose.

Le premier pas est le plus important

Sinon comme je suis lancé, tu vois l’importance de commencer quelque chose, dès que tu fait le premier pas, tu es en quelque sorte débloqué.

Et puis c’est comme, je prends un exemple tout bête, faire le ménage : c’est toujours dur de se lancer dans le ménage et puis tu peux te dire « je m’y mets 5 minutes » et ces 5 minutes passées, de proche en proche, tu fais quelque chose en plus et du coup tu deviens presque inarrêtable.

Mais pour en revenir au sujet, au fait que je sois lancé, je vais revenir un petit peu sur le sujet que je voulais faire et que je trouvais pas trop, qui me motivait pas trop.

En fait ce que je voulais faire pour le sujet de cet épisode là, je voulais te parler de bonnes nouvelles en fait, parce que c’est vrai que, quand tu regardes les médias, les journaux, la télévision, t’as pas trop de bonnes nouvelles.

Diète médiatique

C’est un truc que je fais quasiment plus, je me tiens au courant des informations rapidement avec les news sur internet, sur un fil d’actualités, comme ça tu as beaucoup moins d’émotionnel que ce que tu peux voir à la télé, dans les reportages.

Les nouvelles qui te sont distillées à la télé, tu as toujours l’émotionnel, les mots, l’émotion employés par le journaliste donc tout ça dès que tu le lis, dans un fil d’actualité, que tu vois juste la news qui n’est pas développée, ça te retire quand même pas mal du point de vue, qui bien souvent il faut le dire, le point de vue assez catastrophique des journaux télévisés.

Et pourquoi ils font ça? si tu le sais pas c’est parce qu’ils instillent la peur parce que la peur c’est vraiment le sentiment humain qui touche le plus.

Et donc par rapport à ça je voulais te parler de bonnes nouvelles, pour contrebalancer toutes les mauvaises nouvelles qu’on peut entendre à la télé.

C’est ça aussi dans les journaux télévisés, en particulier le 20h, c’est mauvaises nouvelles sur mauvaises nouvelles et les seules bonnes nouvelles que tu as, que tu peux avoir à la télé, c’est dans le journal de jean-pierre pernaut à 13 heures.

Et c’est d’ailleurs le journal jean pierre pernaut qui est moqué, pourquoi? Parce qu’il traite de sujets « pas sérieux », c’est des sujets de la campagne, de petits artisans, de villages mais pourtant ce sont des bonnes nouvelles, ce sont des reportages sur des personnes, des artisans, des entreprises, je sais quoi d’autre, mais présenté sous un jour positif et ça c’est moqué, c’est pas sérieux, c’est pas du vrai journalisme.

Un journal qui redonne foi

Moi quand je vois ça, le journal de 13 heures de jean pierre pernaut où tu as toutes ces bonnes nouvelles, ben moi je trouve ça génial.

Je ne sais pas ce que tu en penses toi, mais moi ça me redonne foi en l’humain, en l’humanité contrairement aux journaux où on voit des attentats terroristes, des viols, des meurtres, des inondations etc…

Et donc par rapport à tout ça, dans cet épisode là, je voulais te parler de bonnes nouvelles par rapport à la planète parce que c’est vrai qu’on parle souvent de mauvaises nouvelles.

Il n’y a pas très longtemps on a montré l’image d’un ours polaire, je sais pas si tu l’as vu, tout à fait famélique, et qui faisait les poubelles.

L’asymétrie de l’information

Et donc on a montré uniquement l’image mais surtout ce que j’avais lu c’est l’interprétation qui a été faite en dessous.

Et donc d’une image tu peux interpréter tout ce que tu veux, alors ce qui était dit dans cet article là c’est que : cet ours polaire est dans cet état là à cause du réchauffement climatique qui fait fondre les calottes glaciaires etc.

Et à propos de ça, on te parle souvent de la calotte glaciaire qui fond, on te montre des images, des vidéos de gros morceaux de calotte glaciaire qui tombent et interprété par le c’est le réchauffement climatique qui fait fondre tout ça, mais ce qu’on te dit pas c’est que la calotte glaciaire elle se reforment aussi.

Autant effectivement elle se brise et elle peut fondre, autant elle se reforme un autre moment.

Donc voilà si on se focalise sur les « mauvaises nouvelles » on te montre pas les bonnes qu’il y a à côté.

Donc c’est ce que j’avais envie de faire, donc là je te parle de la calotte glaciaire qui se reforme. Pour les ours polaires, pour rebondir sur cette news là, que tu as peut être vu c’est que la population des ours polaires augmente depuis les années 60.

Donc d’un côté on te montre un ours famélique qui est dans cette condition là à cause du réchauffement climatique, mais d’un autre côté on te dit pas que la population des ours polaires en liberté augmente.

Voilà donc tu vois qu’il y a une asymétrie dans la divulgation d’informations.

Pris au piège par internet

Donc j’étais parti sur ce sujet là, je commençais à chercher des choses, des sujets et puis je sais pas, j’ai très rapidement comme sur internet je suis passé d’un sujet à un autre et j’ai dérivé et puis du coup je me suis retrouvé tout à fait démotivé par rapport à ce sujet là.

Bon ça m’a pas empêché de te parler de l’ours polaire mais bon plutôt que de donner des exemples de choses positives, toi ce que tu peux faire déjà c’est, quand tu vois une news négative, pose-toi la question « est ce qu’il n’aurait pas un côté caché, volontairement ou pas, qui ne te parvient pas et qui pourrait contrebalancer cette mauvaise nouvelle ».

Là pour prendre l’exemple de l’ours polaire, on te montre un ours polaire en mauvaise santé mais est ce que je vais pas vérifier si vraiment la population des ours polaires diminue ou si elle augmente.

Troisième leçon à tirer

Et de manière générale pour une situation, tu as toujours deux solutions : soit tu vois le mauvais côté soit tu vois le bon côté.

Et je pense que je vais finir sur ça : si dans une situation quelque chose arrive, en fait elle n’est jamais bonne ou mauvaise, c’est seulement l’interprétation que tu fais de cet événement qui fait que cet événement est bon ou mauvais.

Je vais prendre un exemple cynique par exemple tu as une catastrophe, des inondations, tu as des personnes qui sont inondées dans leurs maisons, elles vont devoir faire des travaux, c’est une catastrophe pour eux.

Mais pour les artisans en bâtiment qui vont faire les travaux dans ces maisons, pour eux c’est une bonne nouvelle.

Mais bon ça rejoint un petit peu « le malheur des uns fait le bonheur des autres » mais là pour un événement particulier, un événement selon le point de vue, selon le sens qu’on donne à l’événement, c’est soit positif soit négatif.

Dans ce qu’il t’arrive dans ta vie, essaie de trouver quelque chose de positif.

Alors ça c’est pas forcément facile sur l’événement en particulier, surtout quand cet événement là te mine le moral, alors avant de trouver le positif dans l’événement, tu prends du recul, trouve le positif dans ta vie.

Dans ta vie tu cherches dans ta situation familiale, dans ta situation professionnelle, ça c’est les deux grands axes.

Tu cherches le positif dans ta vie pour prendre du recul et pour te rebooster au niveau moral.

Tu relativises, tu prends du recul par rapport à ta vie, tu vois vraiment que tu te reboostes le moral avec toutes les choses positives que tu as dans ta vie et une fois que tu es reboosté, que tu as vraiment changé d’état d’esprit, que tu es passé du côté négatif au côté positif et bien dès lors que tu es dans ce côté positif, tu peux plus facilement trouver le positif dans la situation, dans l’événement qui t’arrive.

Donc je te laisse sur ça, dis-moi ce que tu en penses et aussi dit moi de ce que tu penses de cet épisode là, de comment ça a démarré, le principe, si tu as des choses que tu as aimé, si tu as des choses que tu as moins aimé, dis moi tout ça en commentaire et je te dis à bientôt pour le prochain épisode.

Un commentaire

Florence dit: 22 février 2018 à 9 h 57 min

Bonjour,
Il est clair que les médias ne sont pas là pour nous épanouir. On nous gave avec toute cette intox. Ce n’est pas de l’information, c’est de la sésinformation pour nous cantonner dans des idées toutes faites et qui arrangent nos gouvernements, quels qu’ils soient. On nous prive de notre propre réflexion. Et ça commence dès le plus jeune âge, puis ça continue à l’école pour enfin arriver dans la vie professionnelle de façon à être bien sages et obéissants. On fait de nous des robots, on est uniformisés. Tout le monde pareil : les mêmes vêtements, la même voiture, les mêmes occupations, les mêmes informations… A nous de nous libérer et redevenir nous mêmes en choisissant l’infoqui nous convient.
Florence

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