VP 014 : Sujets sensibles : véganisme, rechauffement climatique et jeûne extrême

Dernière mise à jour: 13 mars 2018 4 Commentaires

Dans cet épisode du podcast Vivre Paléo, on parle:

  • d’humilité,
  • de la sensibilité des végétaux,
  • de réchauffement climatique,
  • de végétalisme,
  • de bienveillance,
  • du jeûne (sur lequel ça dérape un peu)

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Les ressources mentionnées

VP 011: L’humain sépare son esprit de son corps.

VP 008: Croyances limitantes et la vidéo pour prendre un recul d’humilité

Le jeûne intermittent

Transcript du podcast

Salut c’est Julien et bienvenue pour l’épisode 14 du podcast vivre paléo.

Alors aujourd’hui on va parler de ta place, de notre place dans le monde, dans la nature.

Je sais pas si tu te souviens dans l’épisode 11, rapidement on avait parlé du fait que l’être humain avait tendance à séparer son corps de son esprit, enfin plutôt de séparer son esprit de son corps, il avait tendance à glorifier l’intellectuel et que tout ça, cette partie intellectuelle, cette partie pensées, réflexions nous coupait de notre corps.

Donc ça on l’a vu ça pose des problèmes pour ta santé, mais aussi ça pose des problèmes qui vont plus loin, parce que l’homme, de par ses capacités de réflexion, à créer des choses qu’aucune autre espèce sur terre avait réussi à créer, ça tend à se glorifier, à se croire au dessus de la nature, à se croire au dessus des autres espèces vivantes de cette planète.

Le manque d’humilité

Et ça, ça pose un grave problème d’humilité, je pense que l’homme actuellement manque beaucoup d’humilité par rapport à son environnement, par rapport à la nature.

L’homme pense pouvoir dominer la nature alors que c’est absolument pas le cas.

Je pense que tu prends n’importe qui, moi inclus tu le mets dans la nature, dans une forêt, je sais pas s’il survit très rapidement.

Il faut dire qu’on a perdu cette connaissance de la survie dans la nature brute.

D’ailleurs ce serait une bonne expérience à faire pour chacun, d’être dans ces conditions là pour vraiment s’apercevoir, réaliser qu’on vit vraiment dans un autre monde, on est vraiment détaché de la nature, on est à la fois détaché de la nature mais en plus on se détache de notre corps.

Tout ça pourquoi? parce que l’intellectuel, l’esprit est valorisé alors qu’aller sur le chemin de l’humilité, c’est à dire relativiser les capacités de notre cerveau par rapport à ce qu’est capable de faire la nature.

C’est tout con mais bon c’est vrai que l’homme malgré toutes ses capacités intellectuelles ne peut pas créer les choses que la nature crée.

Prendre du recul

Et si tu te souviens dans un précédent épisode, t’as le lien en référence dans l’article, vers une vidéo qui te montre justement la place, notre place dans l’univers et notre place est vraiment infinitésimale, elle est très petite.

Donc tout ça si tu avais pas vu cette vidéo je te conseille d’aller la voir, ça te donne de l’humilité par rapport à qui nous sommes et ce dont on est capable et qu’est ce qu’on sait vraiment de l’environnement dans lequel on évolue.

Déjà on en sait, on en découvre, les scientifiques découvrent toujours de nouvelles choses sur notre terre, alors qu’est ce que ce serait de toute la somme de connaissances qui a dans l’univers.

Et en parlant de découvrir encore des choses, les scientifiques découvrent des choses comme la capacité des arbres à communiquer entre eux, quand il y a des menaces, que ce soit d’autres espèces, des insectes, les arbres même les plantes communiquent entre elles en émettant des substances pour se prévenir l’un l’autre.

Il y a des travaux qui montrent que des espèces vivantes comme les plantes, même d’autres mammifères auraient autant de sensibilité que l’être humain, une sensibilité à la douleur.

L’humain fait partie de la nature

Donc il y a encore beaucoup à apprendre sur notre environnement et le fait qu’en tant qu’homme, avec notre conscience qui est limitée, notre façon d’appréhender les choses, on passe sûrement à côté de choses qui pourraient justement nous remettre à notre place c’est à dire notre place dans la nature et pas au dessus.

Je vais prendre un exemple d’actualité qui est le réchauffement climatique.

Voilà un sujet important, il y a des grands traités qui ont été faits, entre pays qui ont été passés, il y a beaucoup d’argent évidemment qui est brassé autour de ça, et voilà que l’homme, qui est au dessus de la nature, serait responsable du réchauffement climatique.

On a de belles analyses scientifiques qui sont remises en cause d’ailleurs par différents organismes, mais bon on en reste sur ces premiers résultats qui est que l’homme est responsable du réchauffement climatique.

L’humain et le climat

Par rapport à ça moi je ne donne aucune réponse particulière parce que déjà c’est pas mon domaine, j’ai pas travaillé dessus, c’est pas ma spécialité mais bon on dirait qu’il y a une pensée unique du réchauffement climatique, c’est du à l’activité de l’homme.

Sans trop s’aventurer vraiment dans les détails, est ce que tu penses pas que c’est faire preuve de, c’est manquer d’humilité de penser que l’homme est suffisamment puissant pour dérégler quelque chose d’aussi imprévisible que la nature.

L’homme serait-il au dessus de la nature qu’il réussirait à dérégler le le climat.

Il faut te dire que le climat c’est quand même une discipline qui est extrêmement complexe et d’ailleurs tu as sûrement dû en plaisanter avec ta famille ou même avec des collègues, c’est que le prévisions météo, c’est pas la précision scientifique que l’on entend d’une discipline scientifique.

Déjà à deux/trois jours les prévisions météo sont extrêmement peu fiables donc sur plusieurs années c’est encore plus difficile à prévoir.

Donc en partant de là, comment l’homme pourrait prédire qu’en modifiant certains paramètres de son activité, sur le long terme pourrait changer le climat qui lui dépendrait peut-être de force au dessus, de force qui dépendent de la nature et donc qui seraient au dessus de notre compréhension.

Parce que pour moi l’homme n’est pas au dessus, l’homme n’est pas au dessus de la nature il en fait partie et à ce titre on manque peut-être de recul, on n’a pas un niveau de conscience suffisamment élevé, on n’a pas assez de recul par rapport à ça pour justement pouvoir maîtriser tous les tenants et aboutissants de ce qui fait notre environnement.

Donc je sais pas ce que tu en penses, j’aimerais beaucoup avoir ton avis sur ça parce que c’est quelque chose d’important, ne serait ce que pour tes choix de consommation.

Consommer la nature

Actuellement on a beaucoup de messages culpabilisateurs par rapport au fait de consommer, attention ça va détruire la planète, il faut faire des économies sur ça etc…

Dans un sens, oui, c’est bien, mais s’il n’y a pas le côté culpabilisateur ce serait encore mieux, et c’est pas une question de connaissance de la nature, c’est plutôt une question de prise de conscience.

L’exemple classique c’est le végétalisme, donc les végétaliens qui ne consomment aucun produit issu des animaux ou de leur exploitation.

Ca va de la viande jusqu’à la laine puisque par exemple le mouton a été exploité pour récolter la laine, et ça va même jusqu’au jusqu’au miel puisque le miel est le produit d’abeilles.

Donc les végétaliens considèrent que récupérer, utiliser les abeilles pour produire du miel, c’est une exploitation et ça ils s’y refusent.

Différents niveaux de conscience

Donc ça c’est un niveau de conscience, c’est une conception, c’est une vision du monde qui est que, en tant que végétalien si je mange du miel je me sens pas bien parce que ce miel a été produit aux dépens des abeilles, aux dépens d’autres organismes vivants.

C’est parce que le végétalien part du principe qu’il y a une exploitation de l’abeille et que l’abeille en souffre, mais ça, peut-être que l’abeille n’en souffre pas, de même que le mouton dont la vie dépend vraiment du producteur.

Puisque c’est le producteur qui nourrit ses animaux, qui leur donne un toit, qui les soignent aussi, donc une autre façon de voir les choses, au lieu de voir l’exploitation de l’animal on peut voir une symbiose au sens que les deux parties en question s’aident mutuellement, d’une part le producteur fournit le couvert et le logis à l’animal qui lui en retour lui fournit la laine.

Et pour revenir à ce dont on parlait en début d’épisode sur les scientifiques qui ont montré que les arbres, les espèces végétales communiquent entre elles et qui ont également, qui sont sensibles à la douleur, partant de ce niveau, de cette vision du monde et de ce niveau de conscience là, dans ce cas là pourquoi les végétaliens, enfin s’ils ont vraiment cette connaissance là que les végétaux souffrent, pourquoi les végétaliens continuerait à manger des végétaux au détriment de leur douleur si les végétaux ressentent vraiment des émotions.

Gratitude et bienveillance

Donc là pour le coup on en arrive à ne plus rien manger du tout, si on commence à penser que tous les produits qu’on consomme, ont à la base une émotion c’est vrai que ça pose des problèmes de conscience, de culpabilité par rapport à ça.

Ça c’est une façon de considérer la situation, ensuite une autre façon de considérer la situation c’est qu’on a besoin de consommer des produits et il s’agit pas d’exploiter un végétal ou un animal, il s’agit de, bon ça va te paraître un peu baba cool, il s’agit de le remercier ou plutôt d’avoir la gratitude, de remercier je sais pas la nature, l’état des choses, si tu es croyant tu peux remercier dieu mais c’est remercier ce qu’on a, ce qui nous permet de survivre.

D’ailleurs il y a des civilisations qui remercient, lorsqu’ils font un sacrifice animal, d’abord font une cérémonie pour remercier l’animal de donner sa vie pour que les autres membres de la tribu, ou du village, puissent consommer de la nourriture.

Donc en abordant le problème de cette façon là, ça change radicalement la façon dont l’animal a été élevé, dans ce genre de situation là tu n’as plus d’élevage en batterie, tu respectes l’animal du début à la fin et même après, quand il est mort tu respectes sa mémoire, tu as de la gratitude parce qu’il te permet de t’alimenter.

Réflexion sur le jeûne

Depuis quelques, plusieurs semaines pour ne pas dire plusieurs mois, il y a un sujet quand même qui me travaille, au niveau de l’alimentation et des besoins, nos vrais besoins en matière de d’alimentation.

J’en ai déjà parlé sur le blog, d’ailleurs t’as le lien dans l’article de ce podcast, vers l’article sur le jeune.

Donc que le jeune intermittent qui te fait espacer tes repas, et donc c’est prouvé: moins manger améliore ton état de santé, il y a aussi les jeunes plus prolongés qui vont de quelques jours à plusieurs mois et donc tu as, l’homme a la capacité de vivre plusieurs mois sans manger.

Donc les expériences longues qui ont été recensés portent sur des obèses donc qui ont, des personnes qui ont techniquement d’énormes quantités d’énergie sous forme de graisse et donc qui tiennent, qui puisent dans ces graisses tout au long, tout le long du jeune.

Mais là on parle uniquement d’énergie, au niveau de la graisse, mais qu’en est il des besoins en nutriments, en vitamines, en minéraux, en protéines etc… ?

Comment ça se fait qu’uniquement avec de l’énergie, sous forme de graisse mais sans aucun autre type de nutriments, ces personnes là, en jeûnant plusieurs mois sont en bonne santé?

Attention! le sujet va déraper

Alors ça c’est quelque chose auquel je réfléchis depuis quelques temps déjà, c’est: est ce qu’on a vraiment besoin fondamentalement de manger?

Évidemment la raison me dit que si, il faut manger! Pourquoi? parce que ça a toujours été comme ça!

Mais c’est aussi un piège de penser ça que ça a toujours été comme ça.

Donc pour l’instant je n’ai évidemment pas de réponse mais je me pose quand même la question.

Et puis si l’homme pouvait vraiment se dispenser de manger, je pense que ce serait, il n’aurait plus à « sacrifier » des animaux et des végétaux.

Et puis avec ces réflexions là, je suis tombé sur quelque chose que je connaissais pas sûr sur internet, apparemment tu as des personnes qui ne mangent plus depuis plusieurs années.

Donc là on n’est plus sur le cas d’obèses qui ne mangent plus depuis des mois, là on est sur des personnes à corpulence normale qui ne mangent plus depuis des années.

J’ai pas de justification scientifique, j’en ai pas trouvé, ce sont juste des gens qui prétendent ça, après est ce que c’est vrai? est ce que ce sont des escrocs? je ne sais pas.

Pour terminer

Mais si cette idée te dérange, tu as déjà dû quitter l’épisode, mais plutôt si ça pique ta curiosité, regarde un petit peu pour voir.

Et si tu as déjà, si tu as un avis, j’aimerais beaucoup le connaître donc vas-y mets moi un commentaire dans l’article, qu’on puisse tous en discuter en dessous de l’article.

Je vais te laisser avec ça, avec cette réflexion, j’attends ton avis, j’attends ton avis dans la section des commentaires, déjà sur les premiers sujets du début de l’épisode, à savoir qu’est ce que tu penses, est ce que tu penses que l’homme est au dessus de la nature ou est ce qu’il en fait simplement partie?

Est ce que tu penses qu’on n’est pas un niveau de conscience suffisant pour vraiment appréhender le climat, la nature, comment tout cela fonctionne, je te parlais des scientifiques qui découvrent les moyens de communication des arbres entre eux, des douleurs, des sensations que peuvent éprouver les plantes.

Dis moi ce que tu penses de tout ça dans la section commentaires et on va pouvoir discuter tous ensemble.

Voilà je te laisse sur ça et je te dis à bientôt pour le prochain épisode.

4 commentaires

claudine dit: 14 mars 2018 à 15 h 25 min

Bonjour Julien,
Pour moi, l’homme fait partie intégrante de la nature et il est certain que l’homme là dégrade, il est responsable du réchauffement climatique de différentes façons, individuelles et collectives. L’homme dépend de la nature et en a besoin pour son équilibre mais il n’est pas au-dessus de la nature!
Pour ce qui concernent les végans ou végétaliens, personnellement, sans être attirée par ce mode alimentaire, j’aimerai bien passée au végétarien. Mais je ne le fais pas, par crainte pour ma santé, serait-ce une bonne chose? Je dis cela parce que la souffrance des animaux me bouscule sur le plan morale et émotionnel. Par contre, je ne sais pas si les végétaux souffrent, mais c’est certain pour les animaux. Il n’y a qu’à voir sur le net les vidéos qui circulent…
Nous élevons des lapins et bien sur nous les mangeons, mais nous veillons à le tuer sans les faire souffrir, et je remercie l’animal de me donner sa vie, mais je ne suis pas à l’aise avec ça.
Le jeune sur de très longues périodes, je m’interroge, est-ce possible? Le corps humain peut il tenir ainsi sans aucune nourriture? Grosse question!

    julien dit: 15 mars 2018 à 15 h 08 min

    Bonjour Claudine

    Pour ce qui est de la viande, tu peux très bien compenser avec des oeufs.
    Et si ça te va, tu peux varier avec les produits de la mer.

    Et tu as du le percevoir dans le podcast (si c’est pas le cas dis-le moi que je rectifie), la part « esprit » est capitale.
    Donc si tu manges du lapin à contre coeur, juste pour être en bonne santé, que ça te crée de la culpabilité, tu n’es pas bien pour autant.

Nicole Gadbois dit: 15 mars 2018 à 17 h 09 min

Bonjour Julien,

Pour moi, l’homme ne fait partie intégrante de la nature
car c’est l’humain qui détruit le monde. Déjà il est trop tard, c’est à nous chaque personne individuelle de voir à
prendre en main pour récupérer.

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