Dernière mise à jour: 2 avril 2015
15 Commentaires
Manger paléo est une belle théorie ! Sur le papier, vous avez droit en gros à de la viande et à des légumes. Mais même si vous mangez les classes d’aliments autorisés, il est fort possible qu’ils ne soient pas paléo.
Et même pire ! Vous pensez manger paléo alors que vous mettez toujours votre santé en danger ! Comment est-ce possible ? Lisez la suite pour le découvrir.
Vous pensez que c'est sans danger tant que vous ne voyez pas ce signe ?
Au fil des différents contacts que j’ai eu avec vous, j’ai pu constater que beaucoup de personnes mangent paléo à des niveaux différents. Voici globalement les 4 niveaux paléo possibles.
Le 1er niveau
Vous mangez les produits autorisés, mais la plupart font partie de plats industriels, des plats préparés. Vous courrez le risque de manger des lasagnes au cheval.
Quant à la qualité de la viande, vous obtenez le plus bas niveau : les morceaux les plus gras et les plus durs sont mixés et mélangés à d’autres composants qui en dissimulent le goût.
Le 2e niveau
Vous avez aussi supprimé les plats préparés, mais vous vous fournissez en grande surface.
Vous achetez des produits « bruts » (c’est bien !) comme de la viande (du jambon en barquette?), du poisson, des légumes, mais ces produits ont souffert du transport, de la conservation et surtout, vous ne savez pas comment le produit a été « créé ».
Le 3e niveau
C’est le niveau qui vous donne le meilleur compromis, qui est facile à mettre en œuvre et qui est compatible avec votre vie (ou alors quelques petits changements sont nécessaires).
C’est le niveau que vous devez atteindre pour profiter au mieux des bénéfices du régime paléo, c’est à dire la santé et un stock de graisse minimal. On en reparle ensuite.
Le 4e niveau
Vous êtes un vrai chasseur-cueilleur, vous évoluez dans des contrées sauvages où vous pouvez chasser et cueillir des produis naturels.
Ce niveau demande un changement intégral de vie. Vous devez déménager et changer de métier. Très peu de personnes peuvent se le permettre (ou en ont envie).
Mangez-vous correctement paléo?
En lisant ces 4 niveaux, êtes-vous bien sûr(e) que vous mangez vraiment paléo?
Quand vous achetez votre viande en grande surface, êtes-vous sûr(e) que c’est bien du bœuf? Avez-vous vérifié que ce n’est pas de la vache?
Je ne dis pas ça en l’air! En guise de bœuf vous pouvez acheter la viande d’une vieille laitière qui finit sa carrière dans une barquette. Ce n’est pas le scandale des lasagnes au cheval mais vous pouvez acheter de la vache dans le rayon bœuf. C’est marqué sur l’emballage, en police 2, comme celle des conditions générales de vente que personne ne lit.
Je vous invite à vérifier vous-même. Cette méfiance vaut aussi pour les produits sur lesquels il n’y a pas de doute, qu’ils soient estampillé bœuf, poulet, agneau….
Méfiez-vous pour bien manger paléo
Alors comment pouvez-vous vous assurer de la qualité du produit que vous mangez? Comment pouvez-vous mettre en pratique ce fameux niveau 3?
Ce n’est que la continuité de ce que vous avez entrepris depuis que vous mangez paléo. Vous avez décidé de prendre du temps pour vous, pour mieux manger, pour mieux dormir et pour mieux vous exercer.
Vous devez prendre le temps de connaître les personnes à qui vous achetez votre nourriture. Ce n’est pas en grande surface que vous allez pouvoir discuter avec Stéphane, 45 ans, producteur de poulet. Ses poulets qui peuvent courir, qui viennent chercher une petite caresse et qui mangent naturellement ce qu’ils trouvent dans la terre (sauf parfois un peu de graine de lin pour les oméga 3).
Vous pensez que le bio, ou les viandes de label que vous trouvez dans la grande distribution sont meilleurs ? Les producteurs ayant un label particulier et qui vendent à la grande distribution doivent répondre à des critères « qualité » mais aussi à des tailles et poids minimum. A quoi bon « perdre du temps » supplémentaire dès lors que le contrat est rempli ? D’autant qu’ils subissent des pressions sur les prix et sur les délais.
Retournez à la source paléo
Je n’ai jamais eu autant de double jaune dans les œufs, ni une viande aussi tendre, ou vu des poulets aussi gros que depuis que j’achète aux producteurs indépendants. Et les prix sont même moins chers puisqu’il y a moins d’intermédiaires.
Avec un producteur local, vous n’aurez pas de « contrat » standardisé, vous n’aurez que le sien, celui qui reflète sa personnalité et la passion pour son travail. Il ne vendra son produit quand il estimera qu’il est prêt. Si vous voulez vraiment manger paléo, vérifiez la qualité à la source.
C’est le moment de passer au niveau 3. Comme vous l’avez fait jusqu’à maintenant, faites quelque chose pour vous. Recherchez dans vos environs un producteur local. Le weekend prochain, allez y faire un tour. Découvrez son métier, ses produits, sa façon de travailler. Vous comprendrez pourquoi vous y gagnerez en qualité. Vous constaterez que la qualité ne coûte pas plus cher.
En vivant paléo, vous avez décidez de retourner à la source, aux fondamentaux de votre santé. Si vivre paléo vous permet d’être dans une forme olympique, pourquoi en serait-il autrement des produits que vous consommez. Les produits paléo ne sont paléo que s’ils ont vécu paléo. Alors retournez à la source et assurez-vous en!
Bonjour et merci pour cet article.
Je voudrais juste ne pas alarmer les gens qui debutent cette approche alimentaire. C est en se trompant qu on apprend, et c est avec le temps qu on ameliore son paleo. Je pense que s y interesser et essayer est deja une grande etape et les petits changements meme imparfaits peuvent etre tres benefiques. Il faut aussi savoir ne pas tomber dans le perfectionnisme avec le paleo, car cela ne devrait pas conduire a des troubles de comportement alimentaire ( ou les masquer) .
Bonjour Nathalie
Oui il faut pas avoir peur et ne pas en faire un psychose
et c’est pas parce qu’on mange quelque chose de « nocif » qu’on va immédiatement tomber malade ou autre chose
tout ces processus sont lents et il faut résonner sur le long terme
Ce n’est pas possible : chez nous déjà les graines de lin ne poussent pas. Il faut s’en doute les importer. Les oeufs bio sont très très rare et impossible de trouver du pata negra !
Pour qu’il y aie un vrai changement il faudrait que l’hypocrisie mondisse. Qu’on arrête de justifier l’aobligation d’utilier les pesticides par le fait qu’il fasse nourrir 7 140 282 048 d’habitants alors que la moitié de la planète meurt toujours de faim ! Il faudrait faire une pétition signée par plus de la moitié de la population contre l’utilisation des pesticides. Et il faudrait que plus de monde se mette à prier, là, je crois qu’il y aurait vraiment changement ! Mais, malheureusement, malheureusement…
Il faudrait que l’hypocrisie mondiale cesse (il y a des lettres qui ont disparu !)
L’hypocrisie mondisse, ça pourrait être un néologisme !
Mais tout à fait, Nathalie, d’un côté on jette la nourriture alors que de l’autre, même chez nous, des gens font des poubelles pour en récupérer un peu…
Le constat de cet article est pertinent, toutefois la mise en pratique de ce qui est préconisé l’est moins suivant où on habite.
J’habite dans les Bouches du Rhône près d’Aix en Provence. Il est assez facile de trouver des fruits et légumes bios produits localement, surtout via les amaps. Pour les oeufs il faut passer par les magasins bio ou sur le marché, mais sans certitude sur leur provenance. Par contre pour la viande, c’est une autre histoire.
Les troupeaux de vaches les plus proches sont dans les alpes, et ce sont des laitières. Notez qu’elles pâturent dans les alpages tant qu’il n’y a pas de neige et qu’elles sont peu complémentées au grain. Mais bon, dans tous les cas difficile de trouver un éleveur qui vous vende directement de la viande.
Pour le mouton idem, il est dans les alpes, et peu d’éleveurs font de la vente directe.
Autour de chez moi on peut trouver quelques élevages de chèvres, mais pour le fromage uniquement.
En plus il faut avoir de la place et un grand congélateur pour pouvoir acheter en quantité. Pas pratique sinon de faire 200 km tous les trois jours pour acheter sa viande à un éleveur « local ».
Bref, il ne reste quasiment plus que les magasins bio qui proposent de la viande d’éleveur plus ou moins lointains, mais vu les tarifs, difficile d’en faire son mode d’approvisionnement unique si l’on mange de la viande au moins deux fois par jour, sauf a avoir des revenus très confortables. Surtout qu’ici le coût de la vie (logement, nourriture, impôts locaux…) est déjà particulièrement élevé et « mange » une grande partie des revenus.
En résumé, il est plus facile de manger de la viande locale de qualité dans les régions (souvent rurales) où les élevages sont nombreux et le coût de la vie relativement bas, que dans celles (plutôt très urbanisées) où il n’y a pas d’élevages et où le coût de la vie est souvent élevé.
Bonjour Steph
Je mange très peu de viande rouge, la plupart du temps c’est en période de chasse (et du gibier)
En viande, je mange essentiellement de la volaille (poulet, canard:mon préféré) et du porc
J’ai déjà trouvé des marchands de viande bovine en ligne. Je dois tester et je ferai un retour d’expérience
en ce qui te concerne, je t’ai trouvé ça par exemple
http://www.acheteralasource.com/vente-directe-producteur/provence-alpes-cote-d%27azur/bouches-du-rhone-13/plumesoie
C’est pas juste à cote d’aix, mais il suffit d’entrer en contact, voir si dans son réseau il n’y a pas plus près de chez toi.
Ou alors voir pour créer un petit collectif parmi tes connaissances pour acheter en gros et chacun y va chacun son tour …
La vente directe est interdite, il y a cette histoire de vache folle et aussi pour éviter le vol d’animaux, les fraudes ! Même pour les cérémonies religieuses l’abbattage doit se faire en présence d’un vétérinaire…
Ici il n’y a pas de neige et l’hiver est relativement doux, malgré les animaux sont à un moment engraissés aux céréales ! Il y a des éleveurs qui ne s’occupent que de cette partie « engraissement » question de rendement : plus c’est lourd, plus ça rapporte ! :-u
Je tiens juste à préciser que les doubles jaunes dans les oeufs ne sont justement pas quelque chose de bon. Ce sont des jumeaux !
Or, dans la nature des jumeaux sont quelque chose de rare, qui se rpoduit 1-2x sur 100 et non pas « habituellement ».
Cela prouve juste que les poulets ont té nourri aux hormones ! Donc Julien, méfie toi….
Moi, des doubles jaunes, je fais tout pour les éviter…
Bonjour Magda
Ton commentaire me fait remarquer que j’ai mal relu mon article.
Je voulais parler de la taille des jaunes.
Mais effectivement, j’ai des doubles jaunes. Et pour la petite histoire, les doubles jaunes viennent de la même poule pondeuse (l’éleveur n’a pas une armée de poules pondeuses d’œuf à double jaune 😉 )
Tout à fait Julien mon producteur habituel, quand il me voit arriver, cherche tout de suite, des « jaunes simples » hihihi ! Donc lui aussi doit avoir des poules qui ne font que des jumeaux et des autres.
En tout cas, moi, pour de la viande j’ai compris : je ne la prend en général que chez mon boucher. C’est un peu plus cher, mais la qualité est carrément différente. Et en automne-hiver, je privilégie le gibier.
Bonjour Julien
je me situe humblement au niveau 2 avec encore quelques ratés .
Ton article est pertinent mais je pense qu’il faut avancer doucement sans vouloir aller trop vite .
C’est très bien Patrick
Progresse à ton rythme.
Et améliorer des petites choses par ci par là
c’est bien mieux que de ne rien faire du tout
Salut à tous, je confirme chez nous en Alsace j’ai trouvé un magasin direct 17 producteurs, fermier éleveur maraîcher se sont associé pour faire de la vente direct à peine plus chère, la viande est excellente tendre goûteuse un bonheur ainsi que les fruits et légumes