3 astuces que vous n’appliquez surement pas

Dernière mise à jour: 2 avril 2015 8 Commentaires

Dans le précédent article, vous pouvez découvrir l’index glycémique. Son concept est intéressant mais sa mise en pratique est assez hasardeuse. Se nourrir ne doit-il pas être une chose simple et facile ? Découvrez dans ce qui suit 3 conseils de coach pour Vivre Paléo sans vous priver de glucides.

3 flèches au milieu de la cible

Pour perdre du poids, tapez dans le mille avec ces 3 astuces

Pourquoi je vous ai parlé d’index glycémique, le régime paléo est quelque chose de naturel, vous ne devriez pas vous préoccuper de ces considérations techniques.

Oui c’est exact, mais seulement si vous faites le régime paléo de façon stricte, ce qui est rarement le cas. Vous devez avoir des tentations, et même avec la meilleure volonté du monde, vous pouvez parfois vous laisser aller à manger quelque chose de plus riche en glucides.

Et c’est une bonne chose !!! Je vous recommande souvent de penser à vous, de vous faire plaisir en planifiant un ou deux extras dans la semaine pour vous aider à accepter le régime paléo. Avec le temps, selon l’adaptation de votre corps et de votre gourmandise, ces écarts diminuent car ils vous sont moins nécessaires.

Donc pour vos petits plaisirs alimentaires, vous devez tirer profit du principe de l’index glycémique, c’est à dire la vitesse d’absorption des glucides, afin d’en diminuer l’assimilation.

Baissez la vitesse d’absorption des glucides

Si vous prévoyez un bon dessert, votre repas sera composé de beaucoup de légumes avec leur lot de fibres. Selon la nature de votre dessert (plus ou moins riche en matières grasses), ajustez la quantité de gras et de protéines de votre repas pour rendre l’assimilation des glucides plus lente. En plus cela vous amènera à satiété et vous aurez moins tendance à combler un vide avec le dessert.

Votre repas peut être par exemple une bonne salade composée (poulet, laitue, concombre, poivron, pousse d’épinard) avec une petite vinaigrette maison. Vous pouvez ajuster la quantité de gras avec un avocat, ou plus d’huile.

Ne vous nourrissez pas : faites-vous plaisir !

En ayant un bon repas nourrissant, vous avez préparé le terrain pour la suite. Bien que vous vous soyez régalé avec de bons produits frais, naturels et sains, cela n’a rien à voir avec une bonne pâtisserie. Mais il faut que vous fassiez bien la distinction : vous avez nourri votre corps avec de bons nutriments, maintenant vous allez vous faire plaisir, vous faites cela pour vous, pas pour votre corps.

Pour votre dessert suivez ce conseil et organisez-vous une session dégustation :

  • Coupez une petite part, de la taille d’une bouchée.
  • Goûtez-la, dégustez votre dessert, appréciez-en le goût, la texture, les saveurs, ressentez le plaisir que cela vous donne.
  • Prenez votre temps et appréciez cette bouchée pendant 5 minutes

Normalement, grâce à votre repas, vous ne devez plus avoir faim, la satiété doit être là. Mais si après ce temps, faim mise à part, vous avez toujours envie de votre merveilleux dessert, refaites les étapes ci-dessus.

N’est-ce pas bien mieux que de s’enfiler un snickers à la va vite dans le métro et que vous aurez payé en plus une fortune.

Planifiez ce que vous allez manger

Il sera plus facile pour vous d’appliquer les 2 précédents conseils si vous êtes organisé(e) ! Prévoir à l’avance quand vous vous ferez plaisir vous donne un objectif, une récompense pour avoir bien pris soin de votre corps.

Le fait d’avoir vos menus tout prêts vous évitera d’agir spontanément et de ne pas faire de « mauvais » choix. D’ailleurs cela vous obligera à avoir une liste de courses définies en fonction de ce que vous avez prévu. Lors de votre marché, vous prenez uniquement ce qu’il y a marqué sur votre liste et vous évitez le reste. Focalisez-vous sur les extras que vous avez prévu, vous n’aurez pas besoin de prendre autre chose.

Comme toujours en matière de biologie, tout n’est pas aussi simple qu’un commutateur que l’on pourrait actionner pour perdre de la graisse. L’index glycémique est un indicateur que vous devez considérer « à la louche », tout comme une balance à impédance-mètre vous donne une approximation de votre masse graisseuse.

Les différents paramètres qui entrent en compte dans la notion d’index glycémique ne colleront pas exactement au cas de chacun. Donc ne choisissez pas tel aliment parce qu’il a un index glycémique de 30 alors que celui qui vous fait envie à un index glycémique de 35.

Conclusion

Le régime paléo vous simplifie la vie. Vous ne vous prenez pas la tête, vous restez serein(e) car vous n’avez pas à compter les calories ou à vérifier les IG à la loupe. Soyez juste conscient(e) de ce concept de vitesse d’absorption des glucides et raisonnez :

  • par classe d’aliment
    • ceux qui apportent beaucoup de glucides (le sucre, les céréales et leurs produits dérivés)
    • ceux qui baissent la vitesse absorption (fibres, protéines, lipides)
  • par mode de préparation
    • la cuisson augmente l’index glycémique (la carotte crue à un IG 20, cuite elle est à 50)
    • la cuisson douce à la vapeur modifie moins la structure de l’aliment (L’IG est moindre)
    • pensez à refroidir et réchauffer

8 commentaires

janine dit: 21 mai 2013 à 22 h 38 min

astuces pleines de bon sens à appliquer; le plus difficile c’est toujours de changer les habitudes; mais avec un peu d’organisation et de volonté on y arrive; et le résultat est toujours au rendez vous.
Bon courage à tous

Magda dit: 22 mai 2013 à 11 h 06 min

Merci Julien pour ces 3 astuces !

Moi, ça me semble évident, je les applique déjà depuis longtemps, mais « le chemin de leur découverte a été long et non sans périls » (dirait le poète).

Espérons que d’autres participants les découvriront et apprécieront.

patrick dit: 23 mai 2013 à 19 h 07 min

Il fallait y penser ,mais modifier ses habitudes est toujours plus difficile.

    Magda dit: 24 mai 2013 à 9 h 46 min

    En fait le plus difficile est de renoncer à cette sacro-sainte pâtisserie !

    Perso, je me suis tellement habituée à ne plus en consommer que maintenant je trouve des pâtisseries écœurantes. Quand je suis « obligée » d’en manger (chez les amis par exemple) ça me pose un réel problème.

Romain dit: 24 mai 2013 à 18 h 55 min

Salut à toi,
Pour ma part, je planifie plus où moins mais desserts de triche, souvent le samedi soir ! C’est vrai que celà permet de se récompenser sans trop abuser, il faut apprécier ce qu’on donne à son palais !

Gabrielle dit: 11 novembre 2017 à 19 h 45 min

Bonjour! Pour ma part, j’ai tenté le paléo environ pendant 2 mois et somme toute, je m’en suis bien sortie, mais le problème c’est que j’ai tendance à avoir des rages de «faim» et dès qu’il y a de la nourriture non-paléo à proximité, je me laisse tenter et je gobe tout. Peut-être est-ce un manque de volonté, mais pourtant je suis quelqu’un qui est très déterminée et ambitieuse dans la vie de tous le jours. Cependant, cela ne semble pas s’appliquer lorsqu’il est question de nourriture. Avez-vous des astuces/conseils pour m’éviter à succomber à ces gâteries sucrées? J’aimerais tellement adopter le paléo une fois pour toute! Merci

    julien dit: 15 novembre 2017 à 18 h 42 min

    Bonjour Gabrielle

    En premier lieu, est-ce que ces rages te « pénalisent », prends-tu de la graisse?
    Peut etre que ce n’est pas suffisant pour contre carrer les effet de ton alimentation paléo : dans ce cas, laisse toi un peu de temps, ça va se réguler

    Tu te dis déterminée, alors fais cet exercice tout simple : prends toi un carnet et note tout ce que tu manges.

    tu verras que tu réduiras beaucoup tes grignotages.

    Tiens moi au courant

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