VP 008 : Pensées, croyances et autres limitations

Dernière mise à jour: 1 février 2018 6 Commentaires

Dans cet épisode du podcast Vivre Paléo :

  • on parle de cadres de référence et de systèmes de croyance,
  • comment tes croyances t’empêchent de brûler de la graisse,
  • on parle aussi de ces 2 objets présents dans ta vie (lunettes et guidon),
  • on voit aussi la façon simple de faire voler en éclat tes limites…
  • … et les conséquences positives

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Les ressources mentionnées

7 sources de gras pour perdre du gras

La vidéo pour prendre du recul

L’épisode 4 sur prendre la responsabilité de sa vie

L’épisode 7 sur se tourner vers soi

L’épisode 2 sur l’importance du pourquoi (et comment le trouver)

Transcript du podcast

Salut c’est julien et bienvenue pour l’épisode numéro huit du podcast vivre paléo.

Alors dans cet épisode j’avais envie de te parler de cadre de référence, de système de croyance.

Alors tout ça, le système de croyance, les choses en lesquelles tu crois, ce sont des choses qui viennent de la façon dont tu as été éduqué, du cadre familial que tu as eu dans ton enfance, puis tout au long de ta vie, toutes ces choses qui au fil de ta vie t’ont forgé, t’ont guidé et t’ont donné un cadre.

Les idées reçues en nutrition

Alors quel est le rapport avec la santé? très simplement, je vais prendre l’exemple classique: en matière de perte de graisse, pour brûler de la graisse, une des choses, un des cadres de référence qu’ont beaucoup de personnes, c’est que si tu veux brûler de la graisse, il ne faut absolument pas manger de gras.

Manger du gras rend gras, manger du gras fait accumuler de la graisse, et donc il ne faut pas en consommer si tu veux perdre de la graisse.

Et ça c’est pas tellement un cadre de référence, c’est plutôt une idée préconçue, des choses qu’on nous a répété, qu’on a entendu toute notre vie, sans être de la propagande, ce sont des choses qu’on entend et qui s’insinuent et puis qu’on tient pour vrai.

Donc si tu débarques sur ce podcast, que t’as jamais écouté aucun autre podcast ou lu un article du blog, je te mettrai sur l’article du blog, en référence, un lien vers un article qui parle justement que manger gras ne fait pas prendre, ne rend pas gras.

Soigner à la française ou à la chinoise?

Et donc pour en revenir au cadre de référence, pour prendre quelque chose d’un peu plus large que le simple fait de devoir perdre la graisse et le fait de manger gras, on peut prendre par exemple la distinction, la limite qu’il y a entre la médecine allopathique, donc c’est la médecine que tu dois connaître si tu habites dans un pays « développé », la médecine allopathique en france tu as le généraliste, puis tous les spécialistes.

Donc ça c’est la médecine allopathique mise en opposition avec la naturopathie.

Alors la médecine allopathique tu le vois comment c’est organisé : tu as des spécialités, tu as par exemple la gastroentérologie, les spécialistes du poumon, le spécialiste du cerveau, les ophtalmos, tu as une spécialisation dans la médecine du corps.

Prendre du recul?…

Alors que si tu prends par exemple la naturopathie et la médecine chinoise, les disciplines orientales, ces disciplines ont à l’opposé une approche globale c’est à dire que le praticien va chercher à tout savoir dans ta vie, dans sa globalité, que ce soit au niveau hygiène de vie mais aussi au niveau mental, psychologique donc le praticien va voir toute la globalité pour vraiment déceler la cause du mal qui te ronge.

… ou la tête dans le guidon?

Alors que côté allopathique si tu as mal au niveau de l’estomac, tu vas voir le gastroentérologue, si tu as un problème au foie, le spécialiste va regarder au niveau du foie et pas ailleurs par exemple au niveau alimentaire alors qu’avec l’approche globale c’est un tout et c’est qu’on prend du recul par rapport au mal impliqué.

Tout ça pour dire que dans cet exemple là tu as deux cadres de référence différents et s’en tenir à un seul, dans ce cas là pour la médecine allopathique, si tu as mal, si tu as un problème au niveau intestinal, on va te chercher, on va analyser tes intestins, on va voir ce qui se passe mais on n’ira pas chercher du côté par exemple du stress ou du côté alimentaire.

Et ça rejoint un peu ce dont on parlait dans un précédent épisode, quand tu es trop la tête dans le guidon, dans ce cas-ci la médecine allopathique, quand tu as la tête dans le guidon, tu as du mal à voir ce qui se passe autour de toi et donc c’est toujours mieux d’avoir, de prendre un peu de recul pour mieux voir la situation.

Le danger de l’approche unique

Donc tu vois qu’en matière de santé, si tu as un problème de santé, c’est préjudiciable d’avoir un cadre de référence, de t’en tenir à un seul mode de pensée, alors que peut-être la réponse à ton problème se trouve à côté, avec un autre mode de pensée ou un mode de pensée plus global.

Ensuite ça se limite pas uniquement à la santé, ça s’étend aussi à tout ce qui est de l’ordre des idées.

Encore un exemple typique, sans trop creuser dedans, c’est la politique, tu vois bien que la politique tu as différents modes de pensées, différents cadre de référence qui font que chacun approche un problème avec une idéologie très précise, ou très limitée dans le sens où ça manque de recul.

Et effectivement c’est comme ça que tu as des combats d’idées où chacun combat l’idée de l’autre, même violemment, même à titre personnel j’imagine que si tu crois fortement à quelque chose et que quelqu’un essaie de remettre en cause cette idée, ça crée de la tension, surtout si tu bases ton identité et ta vie sur ce cadre de référence.

Le cadre de ta vie…

C’est là où c’est le plus houleux en terme de discussions, si on peut encore parler de discussion dans ces cas là, c’est quand tu as des idées sur lesquelles repose ta vie.

Donc c’est vraiment ton cadre de vie, ton cadre de référence de vie qui est mis à mal, qui est bousculé par d’autres personnes qui disent « ce à quoi tu penses, ce à quoi tu crois c’est nul » ou « ça tient pas debout ».

Et du coup ça fait vibrer une corde, comme on pouvait en parler de l’épisode précédent, ça fait vibrer une corde sensible puisque tes valeurs, ta vie repose sur la croyance en ces valeurs et là quelqu’un veut te dire que ces valeurs là c’est pas forcément vrai ou c’est pas forcément viable, ou je ne sais quoi d’autre, ça met à mal tes croyances et donc ça peut engendrer des conflits.

Alors c’est vrai que bon avoir un cadre de référence c’est bien, enfin c’est bien il faut bien partir de quelque part dans la vie.

…à faire grandir

Donc étant enfant, tes parents ou les personnes qui t’ont éduqué, t’ont inculqué des valeurs, t’ont mis en place un cadre de référence mais après c’est à toi, c’est de ta responsabilité pour faire écho au podcast numéro 4, c’est de ta responsabilité de faire évoluer ce cadre.

Et ce cadre comment tu le fais évoluer?

C’est pas en le gardant de la même taille ou en le déplaçant pour voir pouvoir ailleurs. Imagine une carte du monde sur laquelle tu dessines un rectangle, ce serait ton cadre de référence et tu essaies de le déplacer pour aller voir autre chose.

Tu peux faire ça, ça te permet de voir autre chose mais ton cadre ne s’agrandit pas et pour l’agrandir comment faire? Il s’agit de prendre du recul.

Prendre du recul

Et par rapport au fait de prendre du recul, il y a une citation de Socrate qui dit:

La seule chose que je sais c’est que je ne sais rien

et ça c’est quelque chose dont tu peux t’apercevoir quand justement tu élargis ton cadre par exemple en te mettant à la place d’une autre personne.

Si la prochaine fois tu te surprends à te disputer avec quelqu’un parce que cette personne met à mal les valeurs de ton cadre de référence,

Si tu sens ce moment de basculement où ça commence à s’agiter en toi (si tu te souviens de l’épisode numéro 7 où je te parlais de te tourner vers l’intérieur, de te tourner vers toi),

Si tu arrives à déceler ce moment où tu vois que ça commence à s’agiter en toi, c’est le moment pour prendre du recul et essayer de changer tes lunettes, les lunettes à travers lesquelles tu vois le monde et essayer de les voir à travers la personne qui est en face de toi.

Je sais que c’est pas facile à faire quand émotionnellement on est secoué mais c’est un premier but.

Des lunettes qui déforment

En fait les choses on les voit pas telles qu’elles sont, on les voit tel que nous sommes.

C’est une citation d’Anaïs Nin:

Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que nous sommes

C’est à dire avec notre cadre de référence, avec des lunettes qui distordent le monde, à travers tout ça, à travers nous, à travers nos valeurs, la façon de voir le monde.

On perçoit le monde mais c’est pas forcément le monde tel qu’il est dans son absolu.

Bon après je sais pas si on peut vraiment voir le monde dans l’absolu mais ce qu’on peut au moins faire c’est prendre du recul pour essayer de voir un peu plus la globalité.

Et donc pour revenir à la citation de Socrate : la seule chose que je sais ce que je ne sais rien, tu peux t’en apercevoir ne serait-ce qu’en surfant sur internet.

Prendre du recul grâce à Internet

Internet contient vraiment l’infinité de la connaissance que tu peux avoir sur terre, bon elle est quand même finie mais elle est très très grande, elle est immense.

Si tu utilises google ou par exemple youtube (c’est toujours la même société) mais qui souvent te suggère du contenu en fonction de tes recherches passées => tu stagnes toujours un petit peu, si on te fournit toujours des sujets qui t’intéresse, tu stagnes toujours un petit peu.

Tu as quand même beaucoup de connaissances sur ce sujet là, sur le sujet qui t’intéresse, mais ça reste limité à ce sujet là.

Et parfois tu vas voir quelque chose qui va sortir un petit peu, qui va être à la frontière de ce sujet là et quand tu vas voir ce contenu là, tu vas voir d’autres sujets qui vont être connexes, qui vont être suggérés et tu t’aperçois que c’est un « nouveau monde » qui s’ouvre à toi avec plein de choses que tu n’avais jamais vu, que tu ne soupçonnais pas, et pourtant qui existaient.

Et internet en ce sens c’est vraiment un outil génial pour découvrir plein de nouvelles choses.

Après c’est vrai que quand t’as pas connaissance de ces choses là, tu peux pas aller les voir spontanément puisque tu sais pas que ça existe.

Entrer dans un nouveau monde

Mais comme ça, avec les sujets connexes, tu peux entrer dans un nouveau monde et voir que c’est immense, que la somme des connaissances sur terre est immense.

Et faire ça, ça t’aide déjà à prendre du recul et t’enrichir aussi parce que tu découvres de nouvelles connaissances, tu élargis ta vision du monde et c’est en ça que la citation de Socrate « la seule chose que je sais c’est que je ne sais rien » c’est en ça qu’elle est très pertinente:

C’est que plus tu avances, plus tu élargis tes horizons et plus tu t’aperçois qu’en fait tu ne savais rien.

Je te parlais que tu tournes en rond dans ton petit cercle de connaissances limitées et il suffit, il s’agit de franchir une frontière et découvrir autre chose, et tu t’aperçois que finalement tu savais beaucoup de choses mais qu’à côté il y avait plein d’autres choses et qu’au final tu ne sais rien.

Les scientifiques aussi le voient dans tout ce qui est l’infiniment petit, les personnes qui étudient l’infiniment petit n’en finissent pas de découvrir des choses, de même que celles qui travaillent sur l’infiniment grand.

Une vidéo qui donne du recul

Et d’ailleurs par rapport à l’infiniment grand ça me rappelle une vidéo que j’avais vu sur la taille de la terre mais après la vidéo allait crescendo dans les tailles avec les planètes du système solaire.

Puis après sortait du système solaire pour aller dans la galaxie, la voie lactée puis sortait encore pour sortir de la voie lactée, c’est quelque chose qui donne le vertige mais ça montre que l’infiniment grand, avec tout ce qu’il y a, ça montre que l’univers est extrêmement grand et qu’il y a sans doute plein de choses inconnues, en fait sans doute c’est même sûr, il y a plein de choses inconnues dans l’univers et qu’au final on est sur terre.

Je te mettrai le lien de la vidéo pour que tu aies un aperçu des tailles et que tu vois que plus tu recules, plus toi tu deviens petit et que ta connaissance devient pas forcément petite mais le fait de voir que l’univers est grand et la somme de connaissances que ça ça veut dire, la somme de connaissances qu’il peut y avoir dans tout ça, t’en reviens toujours à cette citation que « la seule chose que je sais c’est que je ne sais rien »

Détruire son cadre de référence…

Et donc ça peut effectivement te donner le vertige ou ça peut mettre à mal ton cadre de référence actuel.

Ça peut aussi te mettre mal à l’aise de voir ça puisque au final, par extension, il s’agirait de ne plus avoir de cadre de référence du tout, c’est à dire avoir le vide, ça peut donner le vertige, te mettre mal à l’aise.

Si c’est le cas, tu as dû arrêter ce podcast il y a 10 minutes, donc je vais partir du principe que si tu continues à écouter, le fait de mettre à mal les idées ça t’emballe puisque tu es dans l’évolution.

Tu aimes bien peut-être les débats d’idées pour s’enrichir et sûrement que tu es partisan de cette citation que la seule chose que je sais ce que je ne sais rien et qu’il y a vraiment tout à découvrir.

Je vais continuer en parlant à toi qui est sur ce chemin là et c’est vrai quand t’en arrives à ce niveau là, que tu constates qu’au niveau physique dans l’univers on est rien, ça apporte beaucoup d’humilité.

…pour laisser la place à soi

Et quand le système de croyances tombe mais qu’est ce qui reste? il ne reste que soi, le vrai soi, ta vraie personne.

Si tu as un système de référence, un système de croyances sur lequel tu t’appuies pour vivre.

Un système de croyances, bien souvent c’est les croyances des autres que tu as acquise et que tu as incorporé. Mais en réalisant que finalement on ne sait rien, le cadre de référence tombe il ne reste plus que toi et c’est sur ça que tu appuies ta vie, c’est toi, qui tu es vraiment.

Et c’est peut être pour ça aussi que ça donne le vertige à certains, c’est peut-être la peur de se retrouver seul avec soi-même, avec sa vrai personne.

Et c’est vrai qu’une des choses les plus difficiles à faire dans la vie, c’est de se montrer vraiment tel qu’on est, sans se cacher derrière des idées, sans se cacher derrière plusieurs choses, sans se cacher derrière une façon d’agir, sans se cacher, être soi, être vrai.

Et donc une fois que ton système de croyances tombe et que tu acceptes l’idée que tu n’as pas besoin de ça et que tu reposes sur toi, sur ton vrai toi, sur ton essence, dès que tu fais ça et bien il n’y a vraiment plus rien qui t’empêche de réaliser ce que tu veux, de te réaliser.

La liberté créatrice d’être soi

Je parlais dans l’épisode numéro 2 du « pourquoi », de comment trouver son pourquoi.

Vraiment le moteur qui te guide dans la vie, c’est ça, une fois que tu t’as trouvé ton pourquoi, il est clair et tu peux le vivre pleinement.

Et dès que tu es à ce niveau là, tu n’as plus peur, tu n’as plus la peur de la critique, tu n’as plus de pensées qui te disent que tu n’y arriveras pas, que tu es trop vieux, que tu es trop jeune, que c’est trop tard.

Quand tu n’as plus système de croyances qui te limite, et bien tu peux te réaliser, réaliser vraiment ce qui te fait vibrer, ce qui te fait sentir bien et aussi par extension ce qui aide les autres.

Puisque on se connecte forcément aux autres personnes et dès lors que tu es vrai, tu te connectes toujours aux personnes en fonction de comment tu te comportes.

Lorsque tu as fait tomber ton système de croyance et que tu te comportes vraiment comme tu es, dès lors que tu briller, que ton essence brille, tu montres vraiment qui tu es, et tu attires des personnes, d’autres personnes qui sont comme toi ou des personnes qui aiment bien ce que tu fais et elles vibrent à la même fréquence que toi.

Et à ce moment, c’est presque le paradis puisque tu es bien avec toi même, tu es bien avec les autres, qu’est-ce qu’il y a à demander de plus?

Bon je me suis un petit peu emballé, dans les envolées, du coup je sais plus quoi dire.

Je pense que je vais terminer ce podcast, cet épisode, si tu as envie que l’on continue la discussion, si tu as des questions par rapport à ça, je t’invite à me laisser un message en commentaire.

Si tu as vraiment une question par rapport à ça qui me permette de rebondir, je ferai un autre épisode sur la thématique.

Je te dis à bientôt.

6 commentaires

Isabelle dit: 5 février 2018 à 14 h 57 min

Bonjour Julien,
merci pour ce podcast très intéressant. je me reconnais tout à fait dans ce système de croyances, le fait qu’on ne doit pas manger du gras, etc. après je trouve que c’est difficile de se connecter à son propre système de croyances par rapport aux autres justement. Là j’essaie de prendre de nouvelles habitudes depuis début janvier. J’ai bien réussi à les mettre en place et du coup j’ai la pêche, je déborde d’énergie et de projet. le hic, c’est que tout va bien je trouve dans ma vie et que je n’arrive pas à le dire autour de moi car sinon on me regarde avec des yeux ronds et envieux : « ah bah t’en as de la chance ! », « ben moi ça ne va pas et patati et patata ». Si j’affiche ma sérénité et mon bonheur, j’ai l’impression d’être jalousée. Et quand je dis bonheur, c’est simplement que je relativise : je suis en bonne santé, mon mari et mes enfants aussi. On a un travail qui nous permet d’avoir un toit au-dessus de nos têtes et de manger à notre faim. Et j’arrive à être en accord avec moi-même ce qui me satisfait encore plus. Mais je ne peux pas en parler autour de moi car ce n’est pas compris, on n’est pas sur la même longueur d’ondes. J’ai l’impression que je ne peux pas briller. En famille oui (et encore ! parfois ce sont des hochements de tête ou des regards sous-entendus), mais alors dans le cadre professionnel, je sais qu’il y a une limite à ne pas dépasser. je trouve ça dommage mais comme on ne peut pas changer les autres, il faut juste que je change mon regard sur eux, et ça ce n’est pas facile. Parfois je me dis que je ne peux pas réussir dans tous les domaines, il faut qu’il y en ait forcément un dans lequel ça ne va pas. Si ce n’est pas le relationnel alors ce sera le professionnel ou bien le personnel ou la santé ou le financier. Et c’est comme si je me créais des conditions pour que cela n’aille pas, comme si je ne m’autorisais pas le droit d’être à l’aise et bien dans tous les domaines. Le bonheur partout ne peut pas exister : cette phrase est parfois ce que je ressens de la société qui fustige ceux qui réussissent leur petit bonhomme de chemin. Bon je me suis un peu beaucoup étendue mais tes podcasts sont parfaits pour mes réflexions depuis le début de l’année. j’ai l’impression d’arriver à sortir de ma chrysalide et à émerger. J’attends le prochain avec impatience. merci. Bonne journée.

julien dit: 6 février 2018 à 14 h 45 min

Bonjour Isabelle
C’est vrai ! quand tu laisses ta lumière briller, ça peut aveugler des gens.

Mais comment veux-tu que d’autres personnes (qui te sont semblables) puissent te voir si tu ne brilles pas?

Communique ton enthousiasme, les personnes qui ne sont pas intéressées passeront leur chemin et d’autres te rejoindront (ou tu en rejoindras d’autres)

Pour rebondir sur l’episode précédent, tu ne peux pas changer ton environnement, mais tu peux changer d’environnement.
Si ton ambiance de travail n’est pas épanouissante, il te faut le courage d’en trouver un mieux adapté.

Isabelle dit: 7 février 2018 à 9 h 53 min

Bonjour Julien,
en fait je travaille dans une grosse entreprise où je cotoie pas mal de mondes, certaines collègues sont devenues des amies et d’autres je sais que je ne m’entendrais pas avec. Il faut juste que je relativise car j’adore mon boulot et ce que je fais. Il y a à la lisière de ma lumière ces zones d’ombre qui me gênent parfois : mais s’il n’y avait pas d’ombre il n’y aurait pas de lumière, n’est-ce pas ? 🙂
donc à moi de modifier encore un peu pon regard pour que cela ne me gêne plus. Je sais que je dois travailler dessus, un pas à la fois, 2018 est l’année de mon changement et il y a du chemin à parcourir petit à petit. Bonne journée.

    julien dit: 12 février 2018 à 13 h 44 min

    Bonjour Isabelle
    Je viens de tomber sur ces lignes qui m’ont fait penser à toi:

    Les gens sont souvent déraisonnables, illogiques et centrés sur eux-mêmes,
    Pardonne leur quand même…

    Si tu es gentil, les gens peuvent t’accuser d’être égoïste et d’avoir des arrières-pensées,
    Sois gentil quand même…

    Si tu réussis, tu trouveras des faux amis et des vrais ennemis,
    Réussis quand même…

    Si tu es honnête et franc, il se peut que les gens abusent de toi,
    Sois honnête et franc quand même…

    Ce que tu as mis des années à construire, quelqu’un pourrait le détruire en une nuit,
    Construis quand même…

    Si tu trouves la sérénité et la joie, ils pourraient être jaloux,
    Sois heureux quand même…

    Le bien que tu fais aujourd’hui, les gens l’auront souvent oublié demain,
    Fais le bien quand même…

    Donne au monde le meilleur que tu as, et il se pourrait que cela ne soit jamais assez,
    Donne au monde le meilleur que tu as quand même…

    Tu vois, en faisant une analyse finale, c’est une histoire entre toi et Dieu,
    cela n’a jamais été entre eux et toi.

    « Fais le quand même » de Mère Térésa

      Isabelle dit: 13 février 2018 à 11 h 33 min

      merci Julien pour ces lignes, effectivement je me retrouve dans ces phrases. Je vais les imprimer et me les mettre sous les yeux.

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