Dernière mise à jour: 31 mars 2015
9 Commentaires
Le régime paléo constitue l’alimentation optimale pour votre corps, pour que vous restiez svelte et en pleine forme. De ce fait, le régime paléo répond à deux problèmes qui sont extrêmement liés, et bien souvent, s’attaquer à l’un permet de résoudre l’autre. Soit vous avez des problèmes de santé, dont la source est très probablement votre alimentation. Soit vous avez un surplus de graisse que vous voulez éliminer. Dans quel camp vous situez-vous ?
De quel côté êtes-vous?
Le régime paléo pour les malades
Vous êtes malade, vous avez des problèmes de santé, vous vous sentez fatigués : le régime paléo est fait pour vous.
Beaucoup de maladie prennent leur source dans le processus d’inflammation [1] qui mènent à des maladies auto immunes aux allergies et aux cancers. Un des facteurs d’inflammation est un mauvais ratio omega3-omega6.
Le diabète est un dysfonctionnement de la régulation du sucre sanguin, dont la cause est bien souvent une trop grande consommation de glucides. Adoptez le régime paléo et vous obtiendrez un bon équilibre, naturellement.
Le régime paléo est reconnu pour aider les personnes atteintes des problèmes suivants :
Le régime paléo pour les gros(ses)
Si vous avez du poids à perdre, le régime paléo est une solution efficace. Votre prise de poids dépend de 2 facteurs :
- La quantité de glucides que vous consommez
- Votre profil hormonal
Le régime paléo est un régime faible en glucides, il permet de consommer le gras stocké plutôt que d’en augmenter les réserves.
Plusieurs facteurs peuvent perturber votre profil hormonal et rendre la prise de poids plus ou moins facile :
- les produits chimiques (pesticides, conservateurs des produits industriels)
- les produits alimentaires (protéines végétales, trop de glucides, surdose de minéraux)
- les changements naturels : puberté, grossesse, ménopause
- les changements environnementaux : mauvais sommeil, stress
Le régime paléo est un régime privilégiant les produits naturels (sans produits chimiques) et neutres (sans incidence sur le corps comme les lectines contenues dans les céréales et les légumineuses) afin de préserver votre équilibre hormonal.
Le régime paléo pour tous
Que vous soyez malade ou en surpoids, le régime paléo est un tout, qui vous permet d’obtenir des résultats optimum d’une seule et même manière :
- si vous êtes malade, il vous guérira et en plus e vous aller brûler de la graisse
- si vous êtes gros(se), vous brûlez votre graisse tout en prévenant les maladies
Si vous ne vous sentez pas concerné par les deux points précédents, mais que vous êtes curieux, essayez une cure d’un mois sans céréales ni laitages : vous observerez une amélioration considérable de votre forme, de votre vitalité.
Réintégrez un par un les aliments supprimés et vous verrez si vous y êtes toujours aussi insensible.
Références
[1] Inflammatory disease processes and interactions with nutrition. Br J Nutr. 2009 May;101 Suppl 1:S1-45. doi: 10.1017/S0007114509377867.
Bonjour Julien .
Une mauvaise alimentation est à la base de nombreux problèmes de santé , mais on soigne toujours les conséquences plutôt que s’ attaquer aux causes .
Bonjour Patrick
Tout à fait, d’ailleurs les médecins les plus honnêtes reconnaissent qu’ils pratiquent une médecine symptomatique
Il semble évident que le régime paléo conviennent à tous les profils afin d’améliorer telle ou telle variable.
Par contre, peut-être que toute les personnes ne sont pas éligibles sur le plan psychologique pour suivre le régime paléo. Qui dans les grande ligne et de prime abord, peu paraître très restrictif, monotone et générateur de frustration.
Salut Jérémy
Je suis d’accord avec toi.
Mis à part les personnes ayant des problèmes de santé, qui ont une espèce d’épée de Damoclès au dessus de la tête, celles recherchant uniquement la perte de poids doivent avoir une certaine volonté pour se passer de pain par exemple.
Bonjour,
j’ai commencé le régime Paléo depuis 2 mois maintenant. J’y suis venu plus par conviction, que pour perdre du poids. Je me suis basé sur le livre de Marc SISSON que je trouve très accessible. Je suis passé de 86 kg à 80 kg, sans vraiment ressentir de réelles frustrations. J’ai modifié mon petit-déjeuné qui maintenant contient plus aucune céréale. J’ai éliminé les féculents, le pain, la bière (remplacé par 1/4 de verre de rouge par repas, de qualité ou Bio). Je pense que je ne ressens pas de faim, car j’ai toujours des en cas à porté de main, entre les repas. Du coup, j’ai l’impression de « grignoter » tout le temps. Des noix, dont je crée les mélanges moi même et du chocolat noir, dont j’abuse sans (presque pas) avoir de remords. Je n’ai pas fait de trait sur les produits laitiers, et cela me pose quand même question. J’ai repris la consommation de crème fraîche, fromage blanc, beurre et autres fromages à pâte dur. Je prends beaucoup plus d’œufs, que je prépare à toute les sauces. Cette semaine, mon poids à légèrement ré-augmenter, suite aux fêtes de Pâques, je ne m’impose aucune interdiction, et laisse parler mes envies, tant qu’elles restent raisonnables, et en ayant une vision à long terme mais avec des habitudes quotidiennes. Voilà mon témoignage à deux mois.
Salut Dave
Merci pour ton témoignage!
Je vois que tu as trouvé un équilibre, c’est très bien.
A partir de 70%, il n’y a pas à avoir de remords avec le chocolat
As-tu ressenti des sensations différentes suite à ta baisse
de consommation de glucides?
des changements physiques suite à l’arrêt des céréales?
BONJOUR,
UNE DE mes amies 30 ans souffre d’une maladie de crohn
je termine ici….
je disais donc qu’elle souffre d’une maladie de crohn depuis l’age de 16 ANSavec des périodes d’hospitalisation, la dernière , c’était il y a trois ans à cause d’un abcès… qui aurait pu « exploser ».. UN MOIS d’hopital et deux mois de convalescence..ELLE VA MIEUX mais son intestin ne lui laisse quand même pas de grands répits. elle prend bien sur de l’immurel et autres medicaments en cas de diarrhées.
je lui ai d’abord parlé du régime sEIGNALET et son médecin gastro entérologue le lui a déconseillé en disant qu’elle confondait avec la maladie coeliaque.. CONSEILLANT évidemment les céréales et en limitant les légumes, cause des malaises ou diarrhées selon lui.
alors si paleo convient, y a t’il une adaptation à faire ? car j’ai lu que les malades croient souvent aux effets néfastes d’un légume, lorsqu’il y a poussée de crohn et j’ai lu où ? JE NE SAIS PLUS qu’il s’agissait plutôt d’un effet retardé lié à l’absorption de pates ou autre céréales.
QUE LUI conseillez vous ?
Bonjour Marie
Premièrement je ne suis pas médecin, et je n’ai pas le droit de me substituer à l’uns d’eux
Deuxièmement, ton amie est libre de faire ce qu’elle veut, et au point où elle en est, je pense qu’elle est prête à tout essayer pour aller mieux.
J’ai lu beaucoup de témoignages de personnes ayant renversé leurs problèmes gastro-entérologiques (cœliaque, crohn, colite, …)
en adoptant le régime paléo.
Quand une personne est très sensible à quelque chose, elle peut le déterminer ainsi :
– S’alimenter pendant quelques jours (jusqu’à une semaine) avec des produits paléo de base
par exemple de la viande (poulet, boeuf, poisson) et quelques légumes (salade, courgettes, tomates)
Evidemment, cette personne devra se tenir loin des produits préparés/industriels et acheter les produits bruts, les plus naturels possibles
– si la personne va mieux (en général c’est sous 1 à 2 jours), alors elle peut continuer à ajouter d’autres produits paléo. Il faut les ajouter un par un (un par jour par ex) car certains produits innofensifs chez la plupart des personnes ne le sont pas chez d’autres, apportant des désagréments ou allergies (ex: oeuf, chou fleur, brocolis, aubergines, noisettes …)
– si la personne ne va pas mieux, elle doit enlever un élément pour déterminer celui(ceux) qui lui fait(font) du mal. Ca devrait être rapide car la liste initiale n’est pas longue exprès. Ensuite, elle ajoute des éléments paléo progressivement pour grossir sa liste
Au final, cette personne a déterminé une liste d’aliments « sûrs ».
Elle doit prendre conscience que cette nouvelle alimentation ne renforce pas le système digestif: si elle mange à nouveau les produits qui lui faisaient mal, elle aura toujours mal